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Rapports

Publié le 1 nov. 2015 Modifié le : 15 mai 2016

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Le  dimanche 1 novembre 2015

L’École et les réseaux numériques (extrait)
, Rapport de l'Inspection générale, 2002 - Annexes disciplinaires - Philosophie

Les dossiers de l’ingénierie éducative – Philosophie et TICE

  • Un double mouvement de curiosité porte vers le thème « Philosophie et technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement » : • chacun souhaite évidemment savoir comment la première aborde les secondes ; • quant à eux, les enseignants de la discipline expérimentent des TICE dont le potentiel pédagogique ne se réduit pas à l’exploitation des ressources textuelles sur le Web. Au sommaire du dossier : • Réfléchir sur l’Internet. Réfléchir avec l’Internet • L’enseignement de la philosophie devant les TICE • Contraste et diversité : les pratiques des professeurs de philosophie • Une expérience collégiale ou y a-t-il deux pilotes dans l’avion ? • La question des ressources • L’internet, un objet philosophique ? Le dossier Philosophie et TICE du Cndp offre également une soixantaine de liens vers des sites web sur la philosophie.

    Chez les professeurs de philosophie, on ne rencontre, semble-t-il, que fort rarement à propos des technologies de l’information et de la communication (TIC) les deux attitudes extrêmes du refus ou de l’enthousiasme.

     

    Le refus s’argumente à partir de la crainte du danger que représenterait pour la pensée l’usage de l’informa- tique et des TIC (mise en question de la fonction sujet, connaissance aveugle au sens leibnizien du terme, c’est- à-dire inconsciente de sa propre opérativité). On y reconnaît la revendication de la prétendue pureté d’une pensée sans instruments.

     

    De façon symétrique inverse, l’enthousiasme pré- tend que le recours aux TIC modifierait absolument la relation pédagogique jusqu’à imposer une remise en cause de l’activité habituelle du professeur dans sa classe. Il s’agit là de l’utopie d’une école entièrement remodelée par des dispositifs communicationnels.

     

    La quasi-totalité des professeurs de philosophie considère que les TIC sont un outil nouveau et qu’il n’y a aucune raison de ne pas le mettre en œuvre. Mais il ne suffit pas qu’un instrument soit disponible pour que se trouve validé son usage pédagogique. Il importe que cette mise en œuvre se fasse conformément aux normes et aux fins de la discipline.

     

    Il est donc nécessaire de réfléchir sur cet instrument. Comment s’en servir pour l’enseignement philosophique? Quels problèmes ces nouvelles techniques posent-elles à la philosophie? Faut-il penser que la mise en œuvre de ces moyens d’enseigner peut aller jusqu’à modifier et enrichir le contenu même de l’enseignement ?