Connectez-vous

Accueil

Parcours citoyen Lieux et temps de la mémoire Mémoires vives, questions sensibles Défense et sécurité nationale Nos actualités (Expositions, conférences, films...)

Mémoires et enseignement de l'Histoire

Publié le Dec 5, 2017

Écrire à l'auteur

Le  Tuesday, December 5, 2017

Les Banatais de La Roque-sur-Pernes. Histoire d'une immigration locale.

Dossier pédagogique

  • Visuel dossier pédagogique

    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe est en pleine recomposition géopolitique et démographique : les frontières bougent et des hommes, des femmes, des enfants quittent leur pays, moins souvent de gré que de force. Parmi eux, des dizaines de milliers de Banatais, originaires du Banat - une région frontalière à cheval entre la Hongrie, la Roumanie et la Serbie - fuient face à l’avancée de l’Armée rouge. Par sa position particulière, le Banat est fortement touché par les soubresauts géopolitiques du premier XXe siècle, de l’écroulement de l’Autriche-Hongrie qui l’administre depuis 1716, jusqu’à sa conquête par l’Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale.

    Parmi les Banatais, on retrouve de nombreux descendants de Lorrains et d’Alsaciens déplacés par la couronne autrichienne dans le courant du XVIIIe siècle pour mettre en valeur le Banat.

    C’est environ 10000 de ces «Français du Banat» suivant une expression courante de l’époque mais peut-être abusive qui trouvent refuge en France après-guerre. Parmi eux, certains s’installent dans un petit village des Monts-de Vaucluse pour le repeupler et le reconstruire : la Roque-sur-Pernes.