Le thème « Répressions et déportations en France et en Europe, 1939-1945. Espaces et histoire. » invite à articuler à la fois les formes prises par la répression et celles développées lors des déportations dans des limites chronologiques traditionnelles mais dans des espaces beaucoup plus larges que par le passé. En effet, l’étude des appareils répressifs doit concerner l’Allemagne nazie ainsi que ses satellites et ses vassaux. La géographie de de la répression et de la déportation prend délibérément en compte cette année l’échelle européenne. Les finalités des politiques répressives et des déportations ne sont pas les mêmes. Elles peuvent être idéologiques et raciales, sécuritaires... voire même économiques. Elles sont liées à l’évolution et aux phases de la guerre. Les formes de répression changent et s’intensifient au cours du conflit ainsi que les formes et les finalités des déportations. Les victimes des politiques répressives sont diverses. L’étude des témoignages permet néanmoins de mettre en avant des moments vécus par les victimes qui peuvent parfois être identiques : interrogatoires avec tortures pour les résistants, transferts, déportations, arrivées dans un camp nazi, immatriculation, déshumanisation… La préparation de l’épreuve écrite ou celle d’un travail collectif, encourage l’exploration des ressources locales : centres d’archives, lieux de mémoire, musées, témoins, etc. L’approche historique et mémorielle tient une place privilégiée ; elle n’est pas exclusive. La préparation au CNRD peut s’inscrire dans le parcours citoyen et encourager la participation d’autres disciplines. Dossier réalisé par Natalie Albeau-Cordillac, Sarah Clavé, Delphine et Philippe Franceschetti, Julie Hours et Sébastien Giraudeau, membres du groupe Mnémosyté