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Risque Majeur Technologique
Le Monday, November 26, 2018
Le risque RUPTURE DE BARRAGE
Le risque rupture de barrage dans l'académie
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Un barrage est un ouvrage artificiel coupant un cours d'eau et dont la destination est très variable : régulation des cours d'eau, alimentation en eau des villes, irrigation des cultures ou soutien d'étiage, production d'énergie électrique, tourisme et loisirs, etc.
Il existe deux grands types de barrages : les barrages en maçonnerie, et les barrages en remblais
A l'instar d'EDF, nous pouvons insister sur le fait qu'un barrage n'est pas inerte. Il vit, travaille et se fatigue en fonction des efforts auxquels il est soumis. De son état va dépendre la sécurité des populations de la vallée.
Le risque majeur lié à la présence d'un barrage est la rupture dont l'origine peut-être :
- technique : vices de conception, de construction ...,
- naturelle : crue exceptionnelle, mouvements de terrain, séisme,
- humaine : terrorisme, guerre, erreurs d'exploitation, de surveillance et d'entretien.
Le risque de rupture brusque et imprévue est aujourd'hui extrêmement faible ; la situation de rupture pourrait venir de l'évolution plus ou moins rapide d'une dégradation de l'ouvrage. En cas de rupture partielle ou totale, il se produirait une onde de submersion très destructrice dont les caractéristiques (hauteur, vitesse, horaire de passage...) ont été étudiées en tout point de la vallée. Dans cette zone et particulièrement dans la zone du "quart d'heure" (zone dans laquelle l'onde mettrait moins d'un quart d'heure pour arriver), des plans de secours et d'alerte ont été établis, dès le projet de construction du barrage).
2- Le Risque dans les Départements
Alpes de Haute Provence
Les potentialités hydrauliques du département sont exploitées par deux chaînes d'aménagement situées sur la Durance et le Verdon. La vallée de la Durance est également soumise aux influences des aménagements implantés dans la partie du bassin de la Durance située dans les Hautes-Alpes : barrage de Serre-Ponçon, qui constitue la plus grande retenue d'Europe, aménagements du Buech.Pour le département, le risque dominant concerne l'ensemble des communes riveraines de la Durance, en cas d'accident survenant sur la retenue de Serre-Ponçon, ainsi que les communes de Castellane et Quison, situées à l'aval immédiat des barrages de Castillon-Chaudanne et de Sainte-Croix-Gréox.
Hautes Alpes
Le risque de rupture brusque et imprévue est aujourd'hui extrêmement faible. Il s'agit d'une catastrophe exceptionnelle en Europe de l'Ouest (6 cas recensés depuis 1900 dont Malpasset en 1959).Hormis ces risques intrinsèques, la présence des ouvrages de retenue occasionne le plus souvent une réduction des pointes de crue, en stockant une partie de celle-ci (laminage), sans procurer une garantie totale (cas de crue exceptionnelle, ou de crue "longue durée" arrivant sur une retenue pleine).
Les communes concernées situées en aval de ces barrages sont : - Serre-Ponçon (Vallée de la Durance et du Rhône) ; - Sainte- Croix (Vallée de la Durance) ; - Bimont (Vallée de l'Arc). Voir carte pour la liste des communes concernées.
Plusieurs petits barrages ont été construit en Vaucluse, notamment à Coromb, Rustrel, Saint-Saturnin-lès-Apt, l'Isle-sur-la-Sorgue, et Monieux. Leur surveillance au titre de la police de l'eau est assurée par les services de la DDAF.D'autre part, les communes riveraines de la Durance pourraient subir des crues en cas de rupture des grands barrages situés en amont (Serre-Ponçon, sur la Durance ; Sainte-Croix, Gréoux et Quison sur le Verdon). En espace de 3h, la rupture de Sainte-Croix, élèverait considérablement le niveau de la Durance à Pertuis. La rupture de Serre-Ponçon serait ressentie 7h après à Pertuis et 12h après à Avignon.
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