« Ruptures 2020 » : enseigner le temps de la rupture en histoire

" Une équipe de professeurs de l’académie de Créteil propose de faire travailler à distance des élèves volontaires sur la question de la rupture en histoire.

A partir de la crise sanitaire mondiale et de la situation de confinement, les collégiens et les lycéens sont invités à se mettre dans la situation de l’enquêteur réalisant une étude sur la rupture historique.

Confrontés à la question des sources et des témoignages, les élèves constitueront à terme les éléments d’une bibliothèque mémorielle élaborée grâce à une collecte réalisée auprès de leurs proches. Ce travail de la transmission de la mémoire d’une expérience de la rupture, celle du confinement actuel, peut être élargi à une réflexion sur d’autres ruptures historiques que leurs proches auront souhaité évoquer à travers un témoignage (l’expérience d’une migration d’un conflit, d’une crise ou d’une guerre…)
D’un point de vue didactique, la proposition vise à permettre aux élèves de devenir acteurs de l’enseignement et d’un quotidien subi. En contextualisant les archives ainsi constituées, la proposition favorise également le développement de l’esprit critique inhérent à nos disciplines

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Les éclairages offerts par des historiens et des historiennes de métier (Patrick Boucheron, Christian Ingrao, Elodie Lecuppre-Desjardin) - qui ont réalisé pour ce projet plusieurs capsules vidéos - tout comme les fiches d’activités destinées à guider le travail des élèves peuvent permettre aux enseignants de l’académie de se saisir de cette pédagogie de projet et de la décliner selon leurs aspirations (travail en interdisciplinarité, modulation du temps accordé au projet, collaboration interacadémique etc). Le projet commencé dans cette période confinée à vocation à se poursuivre dans une temporalité décidée par les enseignants."

Présentation du projet et ressources créées, sur le site de l'académie de Créteil au lien suivant :

http://hgc.ac-creteil.fr/faire-travailler-les-eleves-sur-la-question-du-confinement-comme-temps-de-rupture