Les nouveautés (juin 2022) sur le site lithothèque

De nouveaux sites

13 – Marseille – Mont Rose

Le Mont Rose se trouve à Marseille près de la Pointe Rouge et de la Calanque de Saména. Ce site est facilement accessible depuis le centre de Marseille en transport en commun. Les affleurements d’âge Jurassique à Crétacé supérieur peuvent être abordés en cycle 3 (éléments du paysage, biodiversité passée…), cycle 4 (évolution, reconstitution de paléoenvironnement) mais aussi au lycée. (Biodiversité).

05 - Col du Cristillan

Au Nord-Ouest de Ceillac, la vallée du Cristillan est située dans le domaine Piémontais. Au sein des schistes lustrés pointent des affleurements ophiolitiques. Au bout de la vallée, au niveau du col Sud du Cristillan, le cheminement sur la crête en direction du NE permet de réaliser une coupe dans la série ophiolitique métamorphisée dans le faciès des schistes bleus. La vallée du Cristillan permet aussi de découvrir les restes d’une ancienne carrière de « marbre vert ».

13 – Saint-Chamas

À Saint-Chamas, la colline du Baou a la particularité de séparer le quartier du Pertuis à l’ouest (côté étang) de celui du Delà à l’est (côté terre). Cette falaise remarquable correspond à des dépôts sédimentaires d’âge Miocène s’échelonnant du Burdigalien supérieur (- 17,5 Ma environ) au Serravallien (-10,4 Ma environ).

Ce site permet d’aborder de nombreux items du programme de collège : biodiversité passée, exploitation de ressources, reconstitution de paléoenvironnements, notion de risque (aléa, enjeu, parade passive et active). D’autres activités en relation avec l’environnement peuvent être organisée à proximité.

13 – Simiane – Terrils des Molx

Entre Simiane et BIver, le paysage est dominé par les terrils jumeaux des Molx. Ces terrils constituent des vestiges de l’exploitation de lignite dans le bassin de l’Arc qui fut prospère jusqu’en 2003. Ce site permet à la fois d’aborder les risques géologiques en relation avec l’implantation de ces terrils (auto-combustion, effondrement) et les enjeux et conflits d’intérêts liés à l’exploitation d’une ressource géologique. Ces reliefs artificiels offrent la possibilité d'étudier la colonisation et le peuplement d'un milieu anthropisé.

Grands événements

La phase orogénique pyrénéo-provençale

Cette phase orogénique a un âge compris entre le Campanien (- 84 Ma environ) et le Bartonien (~-40 Ma). La structure actuelle de la Provence correspond pour une grande partie à la signature de la compression pyrénéenne d’âge Crétacé supérieur-Éocène. Les parts des déformations, extensives à l’Oligocène et compressives lors de la mise en place de la chaîne des Alpes et des chaînes subalpines externes à la fin du Miocène, restent relativement plus faibles.

La crise de salinité messinienne

Un bassin évaporitique, datant de la fin du Miocène, maintenant recouvert de sédiments plio-quaternaires, occupe les grands fonds de la mer Méditerranée. C’est un des plus vastes bassins évaporitiques de l’histoire de la Terre. Il recouvre une superficie de 2 millions de km² sur laquelle s'est accumulé plus d’un million de km³ d'évaporites (gypse, halite, sels de potassium et de magnésium), représentant environ 5% des sels totaux dissous dans l’océan mondial.

La crise Crétacé-Paléogène en Provence

La crise Crétacé – Paléogène est sans aucun doute l’un des évènements géologiques les plus médiatisés. Pourtant beaucoup de ses caractéristiques, sa globalité, sa soudaineté, ne sont pas aisées à mettre en évidence sur le terrain. Le bassin d’Aix fournit des archives de ce passage intéressantes à plus d’un titre : bien que partielles, elles restent lisibles et permettent de discuter de la complexité de ces évènements globaux que sont les crises bio-géologiques. Les remplacements de faunes, y compris de grands groupes comme ceux des dinosaures, de la flore et les indices biogéochimiques peuvent être documentés par l’étude des sédiments continentaux du Crétacée supérieur.