Voici, juste après le séisme, une proposition d'exploitation pédagogique du séisme qui a eu lieu le 16 juin 2023 dans les Deux Sèvres, dans le cadre du programme de SNT (Sciences Numériques et Technologie), qui permet d'aborder des contenus des thèmes "Les données structurées et leur traitement" et "Localisation, cartographie et mobilité".
Vous pourrez trouver une autre version, sous la forme d'un miniprojet complet dans cet article.
Contexte :
L’Institut de physique du globe de Strasbourg, analyse le séisme de magnitude estimée entre 5,3 et 5,8 ressenti dans l’ouest de la France. Deux répliques ont été enregistrées le samedi 17 juin 2023. Cette activité sismique est probablement liée à la faille armoricaine.
Les Deux-Sèvres font partie d’une région de sismicité modérée. Le séisme a eu lieu à l’extrémité de la faille du massif armoricain. Cette dernière continue de se déformer et occasionne encore des séismes. Il y avait eu notamment un important séisme à l’île d’Oléron en 1972. Plus au nord, au sujet de cette même faille, on peut citer le séisme de magnitude 5,4 qui a secoué la région d’Hennebont le 30 septembre 2002.
La station du lycée de Barcelonnette, réseau Edumed, a enregistré cette secousse à plus de 600 km de l’épicentre.
Objectif de l’activité :
Déterminer la distance épicentrale avec les données enregistrées de différentes stations sismiques du réseau Edumed et Science à l’école.
Afin de déterminer la distance épicentrale, c’est à dire la distance entre la station d’observation et le foyer, l’exploitation des sismogrammes et le temps de propagation permettront de déterminer la distance (le rayon pour être plus précis).