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Compte-rendus

Publié le 2 avr. 2024

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Le  mardi 2 avril 2024

DEUXIEME COMPTE RENDU - RESEAU MARSEILLE ETOILE/MADRAGUE - Année 2023-2024

Le mal être des adolescents, identités de genre et discriminations. LGBT+ phobes

  • Le mal être des adolescents, identités de genre et discriminations. LGBT+ phobes - Attitudes suicidaires

    JEUDI 22 FEVRIER 2024

    THEME GENERIQUE :  MAL ETRE ADOLESCENT


    Le mal être des adolescents, identités de genre et discriminations. LGBT+ phobes


    Mmes JOUVE et CORNU : 9h-12h

     

    IA IPR référente SVT : Sabine TICAUD

    Chargés de mission : Eva ALONSO et Guillaume TONUSSI

    PFE Education à la sexualité

     

    Voir diapo ci jointe


    ASMA, Une équipe qui veille : 13h30-16h30

    (Association Suicide et Mal être Adolescent)

    Emilie Stella-Lyonnet (Cadre de santé )

     

    Le suicide est la deuxième cause de mortalité (après accidents de la route) pour les moins de 25 ans : 400 décès par an. Pas d’augmentation du nombre de suicides depuis quelques années.

    Augmentation du nombre de jeunes qui verbalisent et/ou qui se rendent aux urgences pour TS : A questionner….effets de la prévention ? On incite les jeunes à parler de leur mal-être pour un repérage précoce. Ils le font ? Ce qui pourrait augmenter le nombre de jeunes recencés.

    Plus d’un jeune sur 10 est concerné par une souffrance psychologique ou un épisode dépressif caractérisé en PACA.

    Confinement : 2 jeunes sur 3 ont pensé au suicide.

    -33 %  de suicide en France en 15 ans tout âge confondu.

     

    Il nous faut déconstruire les représentations sociales et idées reçues.

    Toute intention et propos suicidaires doivent être pris en considération dans tous les cas.

    8 personnes sur 10 donnent des signes précurseurs de leurs intentions (pour autant, on ne peut pas prédire !! On ne peut qu’essayer de repérer et orienter le plus précocément possible)

    Le suicide est une façon de mettre fin à une souffrance insupportable et ceci, après avoir tenté de plusieurs façons, sans succès, de trouver une solution à ses problèmes.

    Plus la personne est proche du passage à l’acte, plus elle est prête à en parler de façon explicite.

    Il faut également que le jeune adhère au système de soins.

    En moyenne, 15 personnes vont être sujettes à des troubles de la santé mentale et prises en charge après un suicide et cela va exposer 135 personnes en tout.

    La personne suicidaire ne pose souvent pas les propos où ils sont attendus. Souvent dans une volonté de protéger les proches.

    Nécessité de croiser les regards. (AED est souvent au courant et accueille les propos comme il peut.)

    Regarder les changements : vestimentaires par exemple. Changements vers un état qui semble + d’un seul coup peut être inquiétant.

    Croiser les inquiétudes factuelles avec les collègues est primordial. Permet de se rendre compte qu’il y a peut -être plusieurs signes ou facteurs favorisants.

     

    Le geste suicidaire est un non-choix. Il faut toujours considérer le suicide dans l’intention de mettre fin à une souffrance et non pas mettre fin à sa vie./ C’est l’INTENTION qui est primordiale et qui justifie que l’on intervienne.  Quand on soulage la souffrance, la personne ne souhaite plus mourir.

    Un élève qui se suicide suite à une situation de harcèlement, le passage à l’acte se fait si en plus il y a des facteurs déclencheurs/fragilités. Le harcèlement a pu contribuer à mais pas que.

    Le processus est complexe et plurifactoriel.

    Le moment du passage à l’acte est lié à un facteur précipitant. Un évènement qui fait effet de goutte d’eau et qui conduit la personne à passer à l’acte. Il peut y avoir une scénarisation mais chez le jeune, la question de l’impulsivité dans le passage à l’acte reste importante.

     

    Nous pouvons parler de suicide, de l’envie de mourir avec un jeune sans aucun souci. POSER DES MOTS.

    Parler du suicide n’incite pas la personne à vouloir se suicider. Si on a pas de pensées suicidaires, ce n’est pas en parler qui va nous en donner. Si on a des pensées suicidaires, pouvoir en parler est déjà un soulagement.

    « Est-ce-que tu as des idées suicidaires ?

    Est-ce-que tu souffres au point de vouloir mettre fin à ta vie ?

    As-tu déjà penser à te suicider ? Quand ? Aujourd’hui ? »

    C’est différent que d’avoir des idées noires.

    A partir du moment où on se dit qu’il faudrait poser la question, si on ne se sent pas en capacité d’accueillir la réponse, ne pas poser la question mais absolument passer le relai à quelqu’un qui pourra le faire.

    Appel des pompiers ou les urgences si URGENCE IMMEDIATE. Puis coup de fil aux parents.

     

    Tentative de suicide : acte intentionnel dans le but de se suicider sans aboutir à la mort

    Intentions suicidaires : pensé à se tuer : idéation suicidaire

    Conduite suicidaire : prise de risque potentiellement fatales ss intention de mourir : ne pense pas à se tuer

    Suicide : mort intentionnellement causé par soi même

     

    3114 numéro national prévention du suicide

    8h30-19h ASMA peut être appelée au 06 44 64 04 26

     

    38% de baisse de risque de récidive quand il y a une veille téléphonique.

     

    Scarification est un signe de mal être mais pas une première étape du passage à l’acte. C’est quelquefois même une pulsion de vie.

    Phlébotomie, scarification avec des points est une tentative de suicide.

     

    Dans une crise suicidaire :

    Etat d’équilibre, puis état de vulnérabilité et ensuite état de crise.

    La récupération est plus longue que la phase aigüe.

     

    Les adolescents sont souvent dans un état de vulnérabilité.

    Dès qu’un jeune vous dit qu’il a envie de mourir NE PLUS LE LAISSER SEUL, même s’il faut aller ensemble à l’infirmerie ou appeler ensemble le 3114.

     

    Quelles ressources ?

    • Médecin traitant
    • Professionnels de santé mentale libéraux (psychiatres, psychologues
    • Structures ado : MDS, DSA, consults ado Pythéas et St André, CMP et CMPP, Point écoute ado, Images santé…
    • 3114/ ASMA
    • Urgences

     

     

    Veille active de 9 mois :

    J10 après TS par SMS dans un premier temps : 6 SMS en 9 mois

    Si récidive, ajout de période de veille

    Pdt cette période, le jeune peut appeler ASMA quand il le souhaite

    M9 fin de la veille active, le jeune pourra encore reprendre contact avec ASMA en cas de besoin.

    Une référente de la situation par jeune, qui envoie les SMS, prend des nouvelles, va contacter les prof… Si le jeune appelle, ce n’est pas forcément sur la référente qu’il tombe, mais cela ne pose pas de souci.

     

    Dispositif expérimental « « Bien ou quoi ? »

    Jeu de plateau collaboratif qui encourage la diffusion de ressources en santé mentale.

     

    Extranet Asma care pour trouver le lien pour une inclusion

    ASMA pour les moins de 18 ans. Et VIGILANS pour les plus de 18 ans

    04 13 42 92 10 pour docs du 3114.

    Association Christophe pour familles endeuillées.