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Lecture et littérature

Publié le 2 sept. 2012

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Le  dimanche 2 septembre 2012

Littérature jeunesse ou littérature pour la jeunesse ?

Article et ressources

  • Voici revenue la saison des prix littéraires, saison toujours propice aux manifestations autour du livre et de la lecture. Et les jeunes lecteurs ? Les voici entourés, courtisés, convoités. Imaginent-ils combien de corporations ne songent qu'à leur donner le goût de lire ?

    • Qui sont les jeunes lecteurs ?




    • Qui sont les jeunes lecteurs ?

    A chaque âge ses lectures, ses livres, ses collections, souvent somptueuses. Cette logique d’édition est-elle pertinente hors de la librairie ? De la littérature enfantine au roman pour jeunes adultes que signifient ces tranches d’âge ?
    Lectures au bébé, livres d’images, livres sonores, collections dès 9 ans, dès 16 ans et, depuis peu, couronnant l’édifice des jeunes lecteurs, apparaît le roman pour jeunes adultes.
    Existe-t-il aussi des romans pour les seniors ? Le prix Chronos n’est pas nouveau. Il invite les plus jeunes à s’ouvrir aux réalités de l’âge …

    Pour en savoir plus :
    Un recensement des revues centrées sur le lecteur adolescent

    Les incertaines frontières du roman pour adolescents

    Quelques exemples de romans pour jeunes adultes


    Montrer le dispositif aux apprentis lecteurs A ce jeune lecteur promis au statut futur de lecteur expert que manque-t-il ? Un peu d’expérience de vie ? Les mots, la syntaxe, les subtilités de la langue ? Ou bien le goût de lire ? L’intuition que lire et vivre ont partie liée ? Et qu’il y a grand profit à tirer du commerce des livres, de leur fréquentation.
    Les jeunes lecteurs ont-ils  seulement une vision aussi claire du monde du livre et de l’édition ? Ont-ils seulement conscience de constituer un lectorat, donc une cible ?
    L’Education aux médias fait depuis longtemps découvrir les enjeux et circuits de l’information et de la désinformation, fait étudier par exemple les limites poreuses entre information et communication, avec à l’horizon un projet d’éducation à la citoyenneté. On apprend à lire la presse, à identifier les stratégies de mise en scène de l’information.
    Soulever le voile, beaucoup de libraires le font et accueillent des classes pour d’authentiques visites d’entreprise. Qui connaît le circuit complet d’un livre avant d’arriver sur le rayon du libraire ? Et le sort réservé aux invendus ?
    Une saison littéraire chasse l’autre. On désherbe. On remplace.
    Le libraire est tout à la fois bibliophile, lecteur informé, médiateur avisé et … marchand. Il est tout entier dans cette situation de passeur et de vendeur.


    Pourquoi choisir d'écrire pour la jeunesse ?Quel projet ont-ils pour eux ces adultes qui écrivent pour les jeunes ? Ecrire pour ceux qui auront le temps de passer de la puissance à l’acte ! Ecrire pour introduire en littérature, grande mission ou genre mineur ? Charte d’auteur de littérature jeunesse, colloques et recherches universitaires disent assez par leur nombre et leur richesse toute la vitalité de la démarche.
    Mais cela pose aussi d’autres questions. Qu’en est-il des conseils ou consignes aux auteurs ? Tous les sujets peuvent-ils être abordés ? Comment se pose la question de la censure dans les éditions pour la jeunesse ?
    L’acte d’écrire pour un public trop segmenté, trop identifié, est-il encore en phase avec le geste créateur toujours ouvert à une part d’imprévu, hostile aux cahiers des charges et autres consignes ?

    Voir à ce propos :
    • Entre formatage et catharsis, la littérature de jeunesse
    entretien avec Catherine Longres
    La littérature de jeunesse en question(s)
    Presses Universitaires de Rennes


    Qu’attend-on des enseignants ?

    Mais l’enseignant est à la croisée de beaucoup de chemins. 
    Où et quand lire, faire lire, les textes de littérature jeunesse, dans quel cadre, avec quel projet ? Que signifierait les étudier en classe ? Serait-ce dans la limite d’ initiatives pédagogiques isolées ou parce qu’on les verrait faire leur entrée officielle dans les programmes ? Doit-elle trouver place exclusive hors de la classe ou dans des activités éducatives qui resteront comme des parenthèses dans l'année scolaire ? Une sorte d'exception littéraire ?

    Le passage par la littérature de jeunesse est pour plus d'un élève une première entrée en littérature.

    Mais l'enseignant sait aussi que pour nombre d’élèves, la classe est l’unique lieu de fréquentation des textes littéraires. Et le temps presse. Aussi faut-il les choisir avec soin. Et peut-être les textes qui résistent offrent-ils les plus belles rencontres.

    Là réside peut-être l’enjeu pour l’enseignant qui ne serait plus simplement médiateur ou passeur de livres mais passeur de littérature. Les voies ouvertes par la nouvelle dimension que prennent l’éducation aux médias et l’histoire des arts, dont les arts du langages, permettent d’entrevoir de nouvelles et prometteuses perspectives.



    Une littérature à part entière ? Elisabeth Bussienne

    La littérature jeunesse doit-elle entrer dans les salles de classe ?

    Que proposer aux adolescents et aux jeunes adultes qui n'aiment pas lire ?
    A l'occasion des Journées du livre de jeunesse d'Aubagne un module d'accompagnement est inscrit au Plan académique de formation



    Voir à ce propos
    La joie par les livres,
    l'espace Jeunes de la BNF
    • Les prix littéraires pour la jeunesse

    Les principaux concours ouverts au jeune public