Vous êtes ici  :   Accueil > 04. Ressources > Entrée par ODD
Connectez-vous

Accueil

01. Pilotage et personnel ressource 02. Labellisation E3D 04. Ressources 05. Partenariats 06. EDD et enseignements 07. L'EDD dans l'établissement 08. Formations 03. Aires éducatives

Entrée par ODD

Publié le 5 nov. 2011 Modifié le : 10 févr. 2022

Écrire à l'auteur

Le  samedi 5 novembre 2011

Nouveaux problèmes, vieux fantasmes

par Gérald Attali, IA-IPR d'histoire-géographie. [janvier 2010]

  • Dans l’ordre des menaces qui pèsent sur la planète, on a vu resurgir, dans le sillage de la conférence de Copenhague sur le changement climatique, l’angoisse démographique. La surpopulation ne menace-t-elle pas la planète ! On peut le craindre si l’on s’en tient aux conclusions du rapport 2009 du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) : l’augmentation trop rapide des populations des pays du Sud serait l’un des facteurs du réchauffement de la planète. La problématique, pourtant absente des réflexions conduites par le GIEC, a été reprise par des associations. En cause le plus souvent, l’empreinte écologique. Cette mesure de l’influence des activités humaines sur la terre a été mise au point par deux économistes au début des années 90 — avant d’être largement vulgarisée par le WWF ; elle est en passe d’acquérir auprès des médias la caution intellectuelle que la plupart des scientifiques refusent de lui accorder. Il faut noter qu’elle repose sur une représentation forte — autant que simpliste — d’une planète dévorée par des hommes inconscients des dangers du gaspillage des ressources naturelles. L’image, souvent servie pour prévenir contre les risques d’une extension du mode de vie des plus riches aux plus pauvres, est ainsi devenue un support de la propagande contre la croissance. Elle nourrit les prédictions les plus alarmistes, voire apocalyptiques, en imposant la conception d’un monde fini et déjà… beaucoup trop plein...