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Publié le 28 août 2014

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Le  jeudi 28 août 2014

« Les chefs d’établissements français ne mettent pas assez l’accent sur les encouragements aux élèves et aux enseignants » (OCDE)

Veille métier

  • Provence éducation

    Andréas Schleicher, patron de la Direction de l’éducation et des compétences de l’OCDE a publié un article dans ces colonnes  (1),  évoquant la difficulté des systèmes américains et français à résorber le handicap des inégalités socio économiques porté par les  élèves qui leur sont confiés. Les données de PISA 2012 et TALIS ont été utilisées par cet expert pour en tirer ces conclusions.  Nous avons sollicité le directeur pour des éclaircissements. Le chef d’établissement, selon M.Schleicher, porte un part de responsabilités.

    « Ce que l’on observe dans les systèmes d’éducation les plus avancés, c’est un degré  important d’autonomie professionnelle s’inscrivant dans le cadre d’une culture de collaboration entre les enseignants. Une direction « pédagogique » et non « administrative » de la part des chefs d’établissement, voilà la clé du succès. »

    «   Les systèmes d’éducation très performants parviennent bien mieux que la France à attirer les enseignants les plus talentueux dans les classes les plus difficiles et les chefs d’établissements les plus efficaces dans les établissements les plus défavorisés. Dans ces systèmes, les enseignants comprennent également que les élèves ont différentes façon d’apprendre, non seulement entre eux, mais aussi au niveau individuel peut-être, aux différentes étapes de leur vie ; ils gèrent cette diversité en mettant en œuvre des stratégies  pédagogiques différenciées, acceptant le principe que les élèves ordinaires ont des talents extraordinaires. Il s’agit de miser sur le soutien et non sur la sélection, et de mettre l’accent sur les encouragements et le développement plutôt que sur les éventuelles erreurs des élèves et des enseignants. »

    Extrait di site Provence éduc@tion, 26 juillet 2014