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Publié le 11 oct. 2015 Modifié le : 15 déc. 2020

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Le  dimanche 11 octobre 2015

Parution : Marseille la napolitaine

Par Michel Ficetola, avec 300 illustrations d'époque issues du Club cartophile de Marseille aux éditions Massaliote Culture

  • marseille

     

    Michel Ficetola avait déjà sorti il y a quelques mois un petit livre sur les Napolitains de Marseille, cette fois il livre son travail complet. Un bouquin assez phénoménal, il faut bien l'avouer. Parce qu'il est énorme tout d'abord, un pavé aux dimensions inhabituelles et au nombre de pages confortable. Pour 50 euros on pourrait croire que c'est cher mais pourtant ce n'est pas du vol. Ficetola, secondé par le spécialiste de la généalogie locale Luc Antonini, par l'ex-journaliste et lui-même d'origine napolitaine Patrick Fancello et par le président du club cartophile de Marseille Albert Leibovitch, a réalisé un travail de titan. Tout d'abord une évocation (iconographie à l'appui) de la Marseille des premières décennies du XXe siècle, à l'époque où les Napolitains sont arrivés et ont fait souche. Un travail riche et documenté qui passionnera les amoureux du vieux Marseille. Après quoi, il consacre une grande partie du livre à évoquer les principales familles napolitaines de Marseille, celles qui ont donné à cette ville des artistes, des sportifs ou des politiques, notamment. C'est ainsi que sont évoqués, et même dépeints de manière amicale mais précise, les carrières de Jean Roatta et de Jean-Claude Izzo, de Robert Assante et de Philippe Carrese, d'Ariane Ascaride et de Patrick Bosso, d'Ora-Ito Morabito (qui n'est évidemment pas japonais) et de Lucien Weygand, de Maryline Bellieud-Vigouroux et de Serge Scotto, de Franck Pourcel et du père Ottonello, ou encore de Philippe "Akhenaton" Fragione, Gaëtan Zampa, Robert Ripa ou Mgr Di Falco. Entre autres. On le voit, il y a quelques surprises parmi ces Napolitains de Marseille, quelques vedettes locales - ou nationales - que l'on n'attendait pas vraiment là. Passionnant sans doute pour le Marseillais lui-même d'origine napolitaine, ce livre n'est pas inintéressant non plus pour les autres. Parce qu'à travers le prisme napolitain, Michel Ficetola fait ici oeuvre de mémoire collective marseillaise. Et cela pourra toucher les esprits bien au-delà de sa "communauté".

    "Marseille la napolitaine", par Michel Ficetola, avec 300 illustrations d'époque issues du Club cartophile de Marseille. Très grand format. 50 euros. Aux éditions Massaliote Culture, préface de Pierre Echinard.

     

    familles-napolitaines

    Au début du 20e siècle, un habitant sur quatre était natif de la botte. Infographie LP