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2015

Publié le 22.10.2015

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Le  Donnerstag, 22. Oktober 2015

Jeco, 2015 Eco. du sport

Football. C/r L. Auffant

  • Jéco 2015

    Journées de l’économie, Lyon

     

    Jeudi 15 octobre 09h00 - 10h30 L'économie du sport - mondialisation et football

     

    Compte rendu de L. Auffant

     

    Intervenants :

    Georges Kepenekian, 1er  adjoint au maire de Lyon, grands événements, culture, droits des citoyens

    Patrick Iliou, Directeur Général Adjoint d’OL Groupe

    Jean-Pascal Gayant, Professeur de Sciences Économiques (Université du Mans)

    Jean-Jacques Gouguet, Directeur scientifique du département économie du Centre de Droit et d'Economie du Sport (Université de Limoges)

    Nicolas Scelles, Lecturer - School of Sport, Université de Stirling, Écosse


    Modérateur : Jérôme Lefilliâtre, Challenges

    Présentation de la conférence (plaquette des Jéco) :

     

    Nicolas SCELLES, Lecturer à l’Université de Stirling, nous entretiendra tout d’abord de la « nouvelle donne » du football mondial corrélative à l’explosion des droits TV de la Premier League (3,2 milliards d’euros par an à partir de 2016). La Premier League est-elle en train de devenir « la » ligue majeure du football mondial ? Quelles sont les conséquences pour les autres ligues européennes ? Cette explosion des droits TV n’est-elle pas une bulle spéculative ? Cette dernière interrogation nous questionne sur la dépendance des clubs aux droits TV (droits TV qui représentent plus de 50 % des recettes des clubs français).

    Dans l’optique de cette sortie de la dépendance aux droits TV, Patrick ILIOU, Directeur Général Adjoint d’OL Groupe, nous présentera le nouveau business modèle des grands stades en s’appuyant sur l’exemple du futur Stade des Lumières. Comment diversifier et accroître les recettes, comment faire des stades un nouveau lieu de vie ? Le Stade des Lumières voit le jour, corrélativement à, et dans l’optique de, la réception de l’EURO 2016.

     

    Patrick BLATTER, Senior Legal Counsel auprès de l’UEFA évoquera les défis de l'organisation d'un tel événement sous l'angle de la cohabitation entre l'organisateur et le pays hôte. Il nous présentera la répartition des rôles entre l'organisateur, la fédération hôte, les villes et les stades. Au delà de l’EURO 2016, il évoquera la perspective de l’édition 2020 et du défi qu’elle constitue puisqu’elle sera « éclatée » sur 13 pays. Les retombées économiques de ces manifestations, qu’elles soient concentrées ou déconcentrées, font l’objet de nombreuses controverses.

     

    Jean-Jacques GOUGUET, Professeur de Sciences Économiques à l’Université de Limoges, nous indiquera ce que les études académiques mesurent, parfois bien loin des prévisions fournies par les cabinets d’études rémunérés par les promoteurs de ces manifestations. Il mettra en perspectives les financements publics consentis et les bénéfices sociaux attendus.

     

    Jean-Pascal GAYANT, Professeur de Sciences Économiques à l’Université du Mans, s’interrogera enfin sur frontière entre bien public et bien privé s’agissant du spectacle du sport professionnel. Ce faisant, il posera la question du bien fondé des financements publics (en particulier des infrastructures) et des obligations des clubs professionnels à l’égard des territoires dont ils sont issus.

     

    NB : M Patrick Blatter n’était pas présent aux Jéco. Par contre, M Kepenekian a présenté le rôle de Lyon métropole dans la construction du stade des Lumières et les enjeux du sport pour le lien social.

     

    Compte-rendu de la conférence :

     

    Nicolas Scelles : les variables explicatives et les conséquences de l’explosion des droits TV de la Premier League anglaise ont été étudiés par Wladimir Andreff[1] et par moi-même.

     

    Deux points clés pour une chaîne TV nationale :

    -          Proposer suffisamment d’argent pour obtenir les droits

    -          Proposer suffisamment d’argent pour permettre aux clubs nationaux d’attirer les meilleurs joueurs mondiaux

    Deux points clés pour une ligue :

    -          Présence internationale

    -          Avoir un bon produit

     

    Qu’est-ce qu’un bon produit pour une ligue ? Il faut réunir six caractéristiques :

    1)      au moins un club fort économiquement et sportivement (une locomotive)

    2)      avoir au moins un rival crédible sur le territoire national (une incertitude pour le titre)

    3)      avoir une compétitivité continentale

    4)      avoir des stades avec un potentiel télégénique : capacité, taux de remplissage, infrastructure de qualité

    5)      avoir des travailleurs internationaux (= les meilleurs joueurs dans le monde)

    6)      avoir une capacité à attirer des investisseurs et à générer des revenus au-delà des droits TV.

     

    Dans quelle mesure la Premier League anglaise respecte-t-elle ces six conditions ?

    1)      locomotive : Manchester United

    2)      rivaux : Arsenal, Chelsea, Manchester City

    3)      Angleterre est 2ème en Europe après avoir été première de 2008 à 2012.

    4)      potentiel télégénique présent : taux de remplissage des stades supérieurs à 90 %, en moyenne plus de 36 000 spectateurs par match.

    5)      65 à 70% de joueurs étrangers

    6)      de riches investisseurs, des clients internationaux (propriétaires et sponsors) (ex pour Manchester United : Adidas, Chevrolet)

     

    On a une forte concurrence entre British Telecom et Sky côté demande des droits TV. Sky est en train de s’internationaliser (Sky Deutschland, Sky Italia).

     

    Les recettes distribuées aux clubs (en millions d’euros) :

     

     

    2010-11

    2014-15

    2015-16

    2016-17

    Premier League (Angleterre)

    1 238

    2 170

    2 361

    3 618 ?

    Champions League

    754

    910

    1 207

    1 207

    Ligue 1 (France)

    501

    500

    500

    617 ?

     

    Il est légitime que les clubs anglais s’investissent moins dans les compétitions européennes du point de vue des recettes perçues. Cela peut expliquer de moins bons résultats des clubs anglais dans les coupes d’Europe ces dernières années. La question réside alors dans la création d’une super league fermée basée en Angleterre.

     

    Patrick Iliou : Le 1er club de Ligue 1 en France a moins que le dernier de la Premier League anglaise. La ligue 1, c’est tout de même 26 000 salariés (directement et indirectement), 6 milliards de CA, 1,5 milliard de contributions sociales et fiscales.

    L’OL a la volonté de rattraper des rivaux internationaux. Le budget de l’OL est compris entre 150 et 180 millions, c’est le 2ème budget en France après celui du PSG. Les grands clubs européens tournent autour de 400-500 millions.

    Quelles sont les recettes du club et sur quel(s) levier(s) jouer ?

    1)      La billetterie. Soit on augmente les prix, soit on augmente le nombre de places avec un nouveau stade puisque le taux de remplissage est de 86 % et qu’on ne peut pas l’augmenter puisqu’il existe des zones tampons sans spectateurs pour séparer les supporters des deux clubs.

    2)      Le partenariat maillot.

    3)      le merchandising

    4)      les droits TV

    5)      le mercato : OL : 4ème mondial pour l’académie de formation


    L’OL a fait le choix d’augmenter ses recettes grâce à un nouveau stade dont le club sera propriétaire. Les grands clubs européens sont tous propriétaires de leur stade (sauf Milan puisque deux clubs se partagent le même stade : Milan AC, Inter Milan). L’OL a investi 405 millions d’euros pour construire le stade avec des partenariats public-privé (Pathé, CEGID de Jean-Michel Aulas). Comment rentabiliser ce stade ?

    -          Matchs de l’OL (25 par an)

    -          Autres événements sportifs : matchs de rugby

    -          Concerts

    -          Il reste encore de nombreux jours où le stade n’est pas utilisé d’où l’idée de créer des salons, des loges disponibles à l’année pour des séminaires-conventions. Souvent ces séminaires ont lieu dans des endroits atypiques où les salariés peuvent se ressourcer. Un centre de loisirs sera construit à quelques mètres du stade.

     

    Georges Kepenekian : des voies d’accès permettront de se rendre au stade et à l’est de Lyon 24 heures sur 24. Il faut développer les activités autour du stade. Ici on n’a pas eu de PPP sur le stade lui-même. L’OL réalise l’investissement majeur, devient propriétaire et est responsable de tout ce qui se passe dans le stade. La mairie de Lyon s’est engagée dans tout ce qui est autour du stade : la production d’infrastructures. On a des retombées en termes d’emplois mais aussi en termes d’image de la ville : culture, architecture et en terme de lien social : les clubs amateurs profiteront des retombées de l’Euro 2016. L’acceptabilité sociale d’événements comme l’Euro 2016 est d’autant plus forte que les retombées sont locales, sur le terrain.

     

    Jean-Jacques Gouguet :

    Les grands événements sportifs font partie des sujets qui fâchent, qui déclenchent des polémiques à propos de l’impact réel sur les territoires. Les points à l’origine de ces controverses :

    1)      Le problème de la définition de l’impact. De quoi parle-t-on ? Souvent on a une assimilation entre pouvoir économique et impact économique. CA et VA sont confondus. Et l’on a une surestimation de l’impact réel et de multiples erreurs méthodologiques à l’origine de cette surestimation.

    2)      Il faut tenir compte du territoire à prendre en considération.

    -          Ex 1 : le territoire national : en général l’impact est très faible surtout comparé au PIB (ici on a un consensus des économistes).

    -          Ex 2 : les territoires infranationaux d’accueil (lorsqu’il y a multi-sites) : l’impact est plus intéressant quand le territoire est très bien intégré économiquement pour générer du développement économique à court et long termes. L’impact est négatif si le territoire est peu intégré (ex : Albertville en 1992 : nombreuses fuites vers d’autres sites).

    3)      La nécessaire prise en compte du cycle de vie de l’événement sportif


    Plusieurs temps :

    -          la préparation : calcul de la rentabilité sociale à effectuer, calcul coûts/bénéfices.

    -          le déroulement de l’événement : une fois que l’événement est achevé il faut calculer l’impact réel (à court terme)

    -          le post événement, autrement dit l’héritage. C’est l’aspect le plus important. Cet héritage sur le territoire d’accueil fait débat chez les économistes. On a un héritage tangible : les infrastructures sportives et non sportives qui sont positives à long terme. Et on a également un héritage intangible : l’amélioration de la pratique sportive (et les externalités positives qui en découlent), l’identité et l’image de marque d’un territoire.

     

    Il en découle trois enjeux :

    1)      Comment intégrer l’événement sportif dans un projet territorial global ? L’intégration est nécessaire pour éviter l’échec, éviter les « éléphants blancs », l’inutilité (ex : coupe du monde de foot au Brésil : 4 stades sont des éléphants blancs). Vaut-il mieux investir dans l’événement ou dans d’autres domaines (santé, éducation) ? Comment créer des synergies ?

    2)      Comment évaluer les bénéfices sociaux liés au spectacle sportif ? = mesurer les fonctions sociales du sport : lien social, santé, insertion. On évite une désutilité sociale en organisant l’événement sportif.

    3)      Comment améliorer la prise de décision avec la participation de la population ? Des pays étrangers ont organisé des référendums, cela ne semble pas adapté, il est préférable d’organiser des conférences de citoyens.

     

    Jean-Pascal Gayant :

    Quel est le statut d’un spectacle de sport professionnel : un bien public, un bien privé ?

    La théorie économique nous enseigne qu’à priori c’est un bien privé puisque le spectacle a deux caractéristiques : c’est un bien rival (quand j’achète une place, elle n’est plus disponible pour un autre consommateur), on a une exclusion par l’usage (il faut acheter un billet pour entrer) et il n’y a pas d’obligation d’usage (je choisis d’assister au match ou non). Dans les faits, il faut nuancer car le spectacle n’est pas seulement dans le stade : écran TV, smartphone. Si la chaîne de TV est gratuite cela devient un bien public, si la chaîne TV est payante cela devient de nouveau un bien privé.

    Encore plus important, le spectacle de foot professionnel forge la légitimité des ensembles territoriaux auxquels appartiennent les citoyens. Cela contribue à définir des identités territoriales : on a une référence commune autour d’un club (ex : épopée des verts), cela soude la communauté. La question du contrat social se pose : l’acceptabilité des impôts locaux existe car je bénéficie de biens publics locaux et aussi parce que j’ai le sentiment d’appartenir à ce territoire. En conséquence, les collectivités territoriales ont vocation à participer au financement des infrastructures de ces spectacles (stades, théâtres, musées). Cela peut expliquer qu’en France la plupart des stades a été financée à 100 % par les collectivités (à ce jour AJA et AC Ajaccio et désormais l’OL sont les seuls clubs propriétaires de leur stade). Mais parfois ce financement est allé trop loin : exemple du Mans le stade est un éléphant blanc et finalement c’est le contribuable manceau qui est l’assureur en dernier ressort de Vinci. Le financement ne signifie pas toujours 100 % de l’investissement. Légitimement les clubs doivent avoir des obligations :

    -          contribuer à la conservation du lien social, à l’égalité territoriale en matière d’opportunité d’accès au spectacle du foot de haut niveau en proposant des tarifs populaires, en faisant participer les supporters à la gouvernance des clubs de foot.

    -          ne pas s’émanciper de l’obligation de participer au concours d’accès aux ligues supérieures. Contribuer à la conservation du lien social, à l’égalité territoriale en matière d’opportunité d’accès au spectacle du foot de haut niveau en maintenant un système de promotion et de relégation.

     

    Réponses à des questions posées par l’auditoire


    Que se passerait-il si l’OL redescendait en L2 pour le remboursement de son investissement ? (ex : Monaco en L2…)

    Patrick Iliou : cette question s’est déjà posée en 2007 lors de l’entrée en Bourse de l’OL. L’AMF avait levé ce risque de descente en L2. Si l’on regarde les principaux championnats européens sur une cinquantaine d’années, on se rend compte que ce sont toujours les 3 ou 4 mêmes clubs qui ont des titres. Le risque de relégation est assez faible à Lyon. De plus l’OL a des filiales dans d’autres domaines (ex restaurants). En outre le rôle de la formation est crucial pour avoir de très bons joueurs.

     

    Est-ce que la Premier League anglaise va devenir le nouveau championnat européen (par exemple les Américains préfèrent pour le soccer regarder le championnat anglais et autre argument : les droits TV évoqués) ?


    Nicolas Scelles
     : l’aspect financier est fort : les joueurs français partent en Angleterre mais pour l’instant il est trop tôt pour savoir si on va vers une ligue fermée.


    Georages Kepenekian 
    : le plus important reste la formation. La ville de Lyon est pour l’excellence. Une super league européenne plutôt que la L1 ? Pourquoi pas ?


    Patrick Iliou 
    : l’OL a la volonté d’être dans le championnat français et de réussir dans ce championnat. Je ne crois pas au risque de superleague.

    Jean-Pascal  Gayant
     : dans le monde sportif, la Premier league anglaise est troisième (après le football américain et le baseball, la 4ème ligue est la NBA). Les animateurs de la Premier league ont pour ambition d’être premier grâce à la mondialisation. Donc c’est possible. Si l’OL fait partie de cette superleague cela accroîtra encore l’engouement pour le club.

    Jean-Jacques Gouguet : si l’on suit une logique économique, le modèle économique de la ligue fermée (US) est mieux régulé (ex : plafond salarial, redistribution des revenus). En Europe le problème est que l’on a un système emboîté (championnats nationaux + coupes européennes pour les meilleurs clubs nationaux) qui est plus difficile à réguler. Les fédérations défendent des championnats nationaux, elles imposent des contraintes organisationnelles et tentent d’améliorer les instruments de régulation (exemple actuel : le fair play financier[2]).

    Georges Kepenekian : le fonctionnement américain n’est pas forcément transposable dans l’UE à cause de la diversité des Nations.

     

    Comment éviter des bulles économiques dans le foot (on pense aux salaires et aussi aux transferts) ?

    Patrick Iliou : dans les éléments de régulation pour éviter la spéculation il faut étudier si  la masse salariale est couverte par les produits d’exploitation. Le marché ne va pas forcément vers la surenchère. L’OL a un système de formation avec un salaire cohérent et le maintien de la masse salariale à un certain niveau. Il faut aussi tenir compte de la fiscalisation européenne pour réguler ce marché.

    Nicolas Scelles : cette image de bulle existe depuis plusieurs années. Depuis Sky a surenchéri et la bulle n’a pas éclaté.

    Jean-Jacques Gouguet : l’arrêt Bosman de 1995 (libre circulation des joueurs) a accéléré l’inflation salariale. Cependant, il ne faut pas oublier que le marché est très segmenté : la hausse des salaires est concentrée sur quelques championnats, clubs, vedettes (dites les supers stars). Pour les autres, l’inflation salariale est maîtrisée. Le vrai problème de la bulle spéculative réside dans les transferts : 3 éléments :

    1)      forte concentration sur quelques joueurs

    2)      problème de transparence : les agents ont un rôle dans la spéculation (processus plus ou moins douteux, utilisation des paradis fiscaux)

    3)      la tierce propriété des joueurs : TPO : propriété collective des joueurs. Le principe est que certains acteurs extérieurs au monde du sport (ex intermédiaires financiers, fonds de pension) rachètent de bons joueurs, participent au financement du transfert et récupèrent un prorata de la mise quand le joueur est revendu. On a des conflits d’intérêt quand on est propriétaire de plusieurs joueurs qui se rencontrent. Se pose la question de la sauvegarde de l’intégrité dans compétitions sportives.

    Jean-Pascal Gayant : on a une fuite en avant avec les droits TV. Il est nécessaire d’élargir le socle de ce qui crée de la valeur, je crois à une super league anglaise avec des clubs européens (cf. mon blog sur le Monde.fr : « Le barça exclu de la liga, même pas peur »[3]) le TPO doit être interdit pour que le foot ne devienne pas ce qu’est devenu le catch : des arrangements, une scénarisation.

     

    Le stade des Lumières : stade Microsoft ? Trop éloigné des Lyonnais ?

    Patrick Ilou : le nom ne sera pas Microsoft, le nom n’est pas encore décidé.

    Georges Kepenekian : ce qui compte ce n’est pas la distance c’est le temps pour s’y rendre d’où le rôle des transports.

    Patrick Ilou : le stade sera modulable comme à Munich : la jauge pourra être abaissée de 25 000 places. Le stade accueillera en 2019 les matchs d’ouverture et de clôture du championnat de foot féminin.

    Georges Kepenekian : il ne faut pas oublier les tickets duos : match de foot + concert. La culture sportive n’est pas la même partout : on a une forte différence entre les États-Unis (sport valorisé, bien-être) et la France : il est plus difficile de remplir les stades car le sport et la culture sportive sont souvent dévalorisés.


    [1] Wladimir Andreff est notamment l’auteur de : Mondialisation économique du sport, éd. De Boeck, 2012.