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Questions / réponses

Publié le 23 janv. 2018 Modifié le : 11 déc. 2020

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Le  mardi 23 janvier 2018

Utiliser un logiciel de contrôle des postes d'une classe ou d'un CDI

Quelles précautions prendre ou formalités accomplir pour utiliser des outils comme iTALC ?

  • Description de l'outil

    iTALC (Intelligent Teaching And Learning with Computers) est un logiciel libre de formation en ligne qui permet également d'exercer une surveillance, notamment des postes à disposition au CDI.

     

    Ce logiciel n'est plus maintenu depuis septembre 2017 et le logiciel Veyon a pris la relève, c'est donc ce dernier qui doit être utilisé à présent.

    Par Veyon un professeur peut prendre la main pour effectuer des actions sur les postes des élèves connectés au réseau d'une salle de cours ou d'un CDI.

     

    Il peut notamment :

    • voir ce qui se passe sur l'ordinateur de l'élève à l'aide du mode aperçu et procéder à des captures d'écran ;
    • prendre le contrôle à distance de l'ordinateur pour aider l'élève ;
    • afficher en temps réel tout ou partie de l'écran du professeur ou d'un écran d'élève sur tous les autres postes utilisés par les élèves ;
    • verrouiller tous les ordinateurs de la salle lorsque les élèves doivent être attentifs ;
    • envoyer des messages sous forme de texte aux élèves ;
    • allumer, éteindre et redémarrer les ordinateurs à distance ;
    • ouvrir et fermer une session à distance ;
    • exécuter des commandes sur les postes.

     

    Formalités à respecter

    Quel que soit le logiciel de contrôle utilisé, il faut respecter trois conditions, deux sont incontournables, la troisème dépend de la présence éventuelle d'un traitement de données à caractère personnel.

     

    1. Assurer l'information de l'élève : L'utilisation du logiciel doit être clairement stipulée :
      • par un affichage dans la salle et/ou sur les postes où s'exerce la surveillance ;
      • par la mention de surveillance dans le règlement intérieur (ou dans la charte signée par les élèves et les parents) ;
      • par un rappel oral par la personne exerçant la surveillance.

    2. Respecter le caractère proportionné de la surveillance : La surveillance s'inscrit dans le cadre de la protection de l’élève, sa mise en oeuvre ne doit pas porter atteinte à la vie privée des personnes concernées. Ainsi il faut rappeler à la personne effectuant la surveillance la nécessité de transparence dans l'acte de surveillance et la contrainte au respect de la confidentialité des échanges. La surveillance doit se faire dans le respect de la vie privée.

    3. Si le logiciel de contrôle à distance est couplé à un traitement de données, par exemple l'enregistrement des sessions ou la gestion de comptes utilisateurs, il revient au chef d'établissement de se rapprocher de son délégué à la protection des données (DPD) pour évaluer la licéité du traitement envisagé.