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Enseignement Moral et Civique (EMC)

Publié le 28 mai 2019

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Le  mardi 28 mai 2019

Cinéma et bioéthique, être plus ou moins un sujet, Marc Rosmini, 2019

Recension de Benoît Spinosa

  • Des abeilles et des hommes À propos de Cinéma et bioéthique, être plus ou moins un sujet, de Marc Rosmini, Aix-en-Provence, Rouge Profond, 2019, 224 p. Le nouveau livre de Marc Rosmini est le troisième qu’il consacre au cinéma, après Road Movies (2012) et Méditations westernosophiques (2015)1. L’occasion lui est offerte d’approfondir les relations entre la philosophie et le cinéma en général, et plus particulièrement entre ce souci intellectuel de la totalité de l’expérience que constitue la connaissance philosophique et la pratique à la fois abstraite et concrète, réfléchie et dramatique, que représente la production d’un événement cinématographique. Comme toujours, Marc Rosmini ne sépare pas l’esthétique de l’éthique, la dimension individuelle du créateur d’une oeuvre et la réalité collective qui lui confère l’existence véritable – en la consacrant à la fois comme une oeuvre d’art (un chef-d’oeuvre, un classique ou un film-culte) et comme le sommet d’une inquiétude morale. Le lecteur des oeuvres précédentes n’aura aucun mal à établir des relations de résonance entre les films de route et le western, deux genres qui ne sont pas sans chevauchements ni « filiations inversées »2. Quant aux Méditations westernosophiques, elles ne pouvaient manquer d’interroger la nature de l’acte moral (est-il pur ou impur ?), les frontières labiles entre le soi et l’autre, entre le réel et l’illusion, fissures et turbulences qu’on retrouve dans le devenir sporadique du sujet affecté par les biotechnologies, au sein d’une société qui lui propose plus de doutes et d’apories que de clés ou de solutions à ses difficultés nouvelles.

     
    Chers collègues
     
     
    Notre collègue Marc Rosmini, enseignant dans l'académie d'Aix-Marseille, a publié un remarquable ouvrage portant sur les problèmes bioéthiques repérables au cinéma (clonage, GPA, DPI, dons d'organes, suicide assisté, etc) : Cinéma et bioéthique, Être plus ou moins sun sujet  C'est un livre clair et stimulant, modeste et ambitieux à la fois, basé sur la lecture intelligente mais toujours accessible de films récents (et souvent adressés à un large public), qui pose la question très actuelle de la subjectivation . Trouvez-en ci-joint une recenssion.
     
     
     
    Avec mes sentiments les meilleurs.
     
     
     
    Benoît Spinosa 
     
    Professeur honoraire en classes préparatoires au lycée Paul Cézanne d'Aix-en-Provence.