Séance 5 : Une articulation : comment ça marche ?
L’enseignante demande aux élèves d’expliquer le travail de la fois précédente.

Les élèves ont mesuré le muscle du bras dans les positions contractées et relâchées. Puis ils ont calculé l’écart.
Le muscle contracté est plus gros que le muscle relâché... il « gonfle » !
Ensuite ils ont mesuré leur force … quelle masse pouvaient-ils soulever en pliant le coude.
Une question est restée en suspend à la dernière séance : les ligaments sont ils élastiques ?
Une grosse partie de la classe est persuadée qu’ils sont élastiques.
La première expérience va consister à vérifier cette hypothèse.
Les élèves vont essayer de soulever une masse attachée à une ficelle ou un élastique. Ils vont mesurer sur la table la longueur du déplacement de l’extrémité soit de la ficelle soit de l’élastique nécessaire pour soulever la masse du sol.


L’ensemble des mesures sont consignées au tableau par l’enseignante. Les élèves constatent que la ficelle permet de soulever la masse alors que l’élastique se tend sans permettre le déplacement de la masse.
Ils concluent donc que les ligaments ne peuvent pas être élastiques.
Une seconde expérience va permettre aux élèves de comprendre le fonctionnement de l’articulation et plus particulièrement des frottements des os de l’articulation.
Comment font les os pour frotter l’un sur l’autre sans difficulté ?
L’enseignante distribue à chaque groupe d’élèves deux planchettes représentant respectivement chacun des deux os.
Si les deux os frottent l’un contre l’autre que se passe-t-il ?
Les élèves testent le frottement des planches l’une sur l’autre …

ça rappe, ça ne glisse pas facilement !
Puis elle leur donne deux films plastiques lisses que les élèves collent sur une face de chaque planchette.Ils expérimentent à nouveau et constatent que les deux glissent assez facilement.

L’accompagnateur explique aux élèves que le corps sécrète une substance qui va lubrifier l’articulation pour permettre un bon glissement des deux surfaces.
Ce lubrifiant est matérialisé par une goutte d’huile étalée sur une des deux planchettes.
Les élèves constatent qu’avec le lubrifiant la glisse est encore plus facile.
En conclusion : l’articulation os contre os fonctionne très mal, le cartilage plus lisse permet une bonne glisse qui est facilitée par un lubrifiant appelé le liquide synovial.
L’accompagnateur fait la dissection d’une articulation du genou de vache et présente aux élèves les différentes parties de l’articulation travaillées lors de la séance et l’importance des ligaments dans la tenue de l’articulation.


Dans un second temps, il présente des radiographies d’articulations dont les cartilages ont été usés avec l’age, une prothèse de genou et les squelettes des articulations du genou et de l’épaule.



Il montre aux élèves sur les squelettes que les articulations font le plus souvent qu’un seul mouvement. L’épaule est un cas particulier, elle est capable de faire des mouvements dans plusieurs directions.