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Festival d'Aix

Publié le 10 mai 2021

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Le  lundi 10 mai 2021

Les Journées portes ouvertes du Festival d’Aix

Les Journées portes ouvertes du Festival d’Aix ont eu lieu comme prévu le 15 avril, en distanciel

  • Journée portes ouvertes Festival d'Aix

     

    Malgré les contraintes sanitaires interdisant l'accueil des groupes et les nouvelles dates des vacances scolaires, les ateliers du festival ont tenu à maintenir leur journée Portes Ouvertes sur la fenêtre des écrans des enseignants et des élèves. Accompagné en direct par l’équipe du Festival, sur l’écran et dans le tchat, chacun a pu découvrir les ateliers de menuiserie, de décor, de maquillage, de costumes et d’accessoires.

     

    Timothée Picard, dramaturge du Festival,  et Frédérique Moullet, Responsable pédagogique du service éducatif,  expliquent tout d’abord le processus qui conduit d’un choix de programmation à une présentation au public en passant par la conceptualisation du projet et sa concrétisation avec les équipes techniques.

     

    Frédérique Moullet plante le décor : « Aujourd’hui, nous irons à la rencontre des équipes techniques qui, à partir des maquettes, vont réaliser l’ensemble de ce projet, ce rêve que  le metteur en scène ou la metteuse en scène, les costumiers, les scénographes, les éclairagistes ont en tête et souhaitent vous livrer cet été au festival. »

     

    Promesse tenue. Sur l’Ouverture des Noces de Figaro, nous passons par l’atelier menuiserie pour arriver chez Magali. Magali nous fait entrer dans son atelier de maquillage et coiffure. Elle nous présente son travail autour de l’opéra de Rismki-Korsakov « Le coq d’or ». Nous n’aimerions pas être à la place du modèle, car Magali, avec art, est capable de lui donner 30 ans de plus que son âge par un savant grimage. Sans compter la barbe postiche dont il se retrouve affublé entre ses mains !

     

     

     

     

    Coline, à l’atelier couture, pense pour sa part que l’habit fait le moine. Et s’applique à créer le costume idéal de chaque personnage, en lien avec l’esthétique du spectacle. Du sur-mesure pour chacun des chanteurs. Et du stratégique aussi : dans Combattimento, l’opéra qui reprend la triste histoire de Tancrède et Clorinde, le blanc doit laisser place à la couleur, soudainement, sans prévenir ; pas question pour le chanteur d’aller faire un tour en loge pour se changer ; le costume, en plus d’être sur mesure, doit être protéiforme.

     

     

     

    Nous entrons ensuite dans l’atelier de Sophie, l’accessoiriste, comme dans la maison d’un enchanteur farfelu, qui aurait sur ses étagères à la fois des larmes en résine, des champignons nucléaires, des gâteaux et des fleurs en plastique… Symbolisme et réalisme se mêlent pour plonger le spectateur dans l’illusion la plus trompeuse.

     

     

     

    Kalil et Charles, à l’atelier décor et peinture, travaillent au décor de l’opéra Tristan und Isolde, «où se mêlent l’hyperréalisme, et puis le fantasme et le rêve» comme l’explique Timothée Picard. Kalil et Charles s’inspirent d’une véritable maison écossaise ou d’une rame de métro qu’ils recréent pour les besoins de l’œuvre : faux marbre, faux bois, mais indéniable effet de réel.

     

      

        

     

    Comme le disait Frédérique Moullet au début de notre visite, tout l’enjeu est de réaliser le rêve qui est à la racine du spectacle. Et toute l’équipe des Ateliers du Festival de Venelles nous a livré une partie du secret.

     

    Contact : isabelle.tourtet@ac-aix-marseille.fr