Ce projet va durer deux ans, il a pour objectif de faire prendre conscience aux élèves de la nécessité de mettre en place une meilleure gestion des déchets. Durant cette semaine ils ont participé à diverses activités. Ils ont visité la ressourcerie d’Aubagne où les déchets inertes non dangereux sont récupérés, réparés et revendus pour redonner une deuxième vie aux objets. Ils ont aussi participé à un ramassage des déchets sur les berges de l’Huveaune, ils les ont triés, classés et comptés cela leur a permis de prendre conscience de l’importance de ne pas les jeter par terre –tout déchet jeté par terre finit à la mer-. Dans cette action ils ont été secondés par le syndicat de la vallée de l’Huveaune. La visite de l’ancienne décharge du Mentaure à La Ciotat leur a permis de voir que le déchet peut aussi être une ressource. Cette ancienne décharge qui concentrait les déchets de tout le bassin d’Aubagne/ La Ciotat est fermée depuis 15 ans, on y recueille le méthane issu de la de la fermentation des déchets putrescibles. La dernière activité a été faite au collège Ubelka avec la présentation d’une exposition sur le développement durable puis la visite de la déchèterie de Pont de Joux pour montrer les différents moyens de recyclages qui existent en France.
Bien sur toutes ces activités ont été combinées avec des visites (Marseille, MUCEM, Aubagne, Auriol, La Ciotat), par la présence à des cours au lycée et au collège et une balade aquatique avec l’atelier bleu du parc du Mugel à La Ciotat. Ce sera bientôt aux élèves français d’aller faire le point sur la gestion des déchets chez eux. D’abord à Grenade en Espagne, puis à Thessalonique en Grèce pour finir par Cesis en Lettonie.
Le développement durable est connu et reconnu de tous. Il ne doit plus être pensé seulement au niveau local. Le rapprochement des élèves dans cette démarche doit permettre son internationalisation.
L’objectif final étant la rédaction d’un guide européen des bonnes pratiques de gestion des déchets en Europe. C’est aussi la prise de conscience d’un développement durable européen.
Laurent saint-jours