Les élèves du collège Miramaris visitent les ateliers du Festival d’Aix

Découvrir l’opéra, c’est certes entrer dans l’univers proposé par le compositeur et le librettiste.

Mais les intervenants du Festival d’Aix proposent également aux collégiens de connaître la genèse de cet univers érigé sur scène le temps d’une représentation.

Le 4 mars, les 3^ème SEGPA et les 4èmes latinistes de Miramaris ont pris conscience de l’ampleur du travail des techniciens/artistes qui participent à la fabrication des décors, des accessoires, des costumes et de tout ce qui transporte le spectateur dans un monde irréel et éphémère, tout en lui donnant l’impression d’y être réellement.

Les élèves sont entrés tout d’abord dans l’atelier de menuiserie où se construisent les structures des pièces dans lesquelles évoluent les personnages ; dans le bruit des machines, de ponceuses, des raboteuses, c’est un monde qui prend vie.

 Dans l’atelier du peintre s’étalent les couleurs qui, savamment mêlées les unes aux autres, donneront au spectateur l’impression d’avoir sous les yeux des murs de marbre, des sols en mosaïque, ou en terre battue.

Puis il faut aménager les pièces du spectacle : dans l’atelier suivant sont assemblés les meubles autour desquels évolueront les personnages, ou les éléments naturels : les collégiens sont impressionnés par les faux rochers qui semblent tout droit sortis des eaux. Une fois le décor planté, passons aux personnages. Les élèves entrent dans l'atelier de couture et découvrent admiratifs, envieux peut être, les costumes et accessoires que porteront les chanteurs. On sent que certains rêveraient de faire le mannequin.

La visite est terminée. De maquettes de décors, dans le hall du bâtiment, laissent entrevoir le résultat final de ce travail titanesque. Les élèves semblent avoir pris la mesure de ce que cela implique en termes de temps, d’argent, de patience, de minutie, de virtuosité et d’art. Merci à Paul, chargé des actions éducatives Passerelles, et à Sabrina, artiste peintre et médiatrice pour le service Passerelles du Festival, pour ce moment qui, loin de déconstruire la magie du spectacle, a révélé les doigts de fée des techniciens et ouvriers de l’envers du décor.