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Etudes et rapports

Publié le 19 sept. 2022 Modifié le : 30 janv. 2024

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Le  lundi 19 septembre 2022

Egalité Femme-Homme-Sexisme : Etudes et rapports

Vous trouverez dans cette rubrique des études et des rapports sur le thème " Egalité Femme-Homme_Sexisme". Ces études et rapports sont rangés par ordre chronologique.

  • Dessin études et rapports

    Mis à jour le 12/10/2023

    2024

    Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes

    Titre : s'attaquer aux racines du sexisme

    Résumé : Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) a publié le 22 janvier 2024 son rapport annuel 2024 sur l’état des lieux du sexisme en France. Les statistiques montrent que la situation ne s'améliore pas : les stéréotypes sexistes se renforcent en France. La famille, l'école et le numérique apparaissent comme les "incubateurs du sexisme".

    Rapport complet : https://www.diversite-europe.eu/sites/default/files/publications/files/rapport_annuel_2024_-_etat_des_lieux_du_sexisme_en_france.pdf

    Publié en janvier 2024

     

    2023

    Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes

    Titre : La Femme Invisible dans le numérique : le cercle vicieux du sexisme

    Résumé : Le Haut Conseil à l'égalité (HCE) formule des propositions pour mettre un terme aux inégalités de genre et rompre le cercle vicieux du sexisme. Il analyse conjointement la représentation des femmes dans la production numérique et leur présence dans les filières académiques et professionnelles.

    A partir de l'analyse des 100 contenus les plus vus sur YouTube, TikTok et Instagram, le HCE affirme que : sur Instagram, 68% des contenus propagent des stéréotypes de genre, 27% contiennent des propos à caractère sexuel et 22% des propos à caractère sexiste. Sur YouTube, 24% des contenus contiennent des éléments de violence et seulement 8% des vidéos sont faites par des femmes. Sur TikTok, 61% des vidéos présentent des comportements stéréotypés masculins et 42,5% des séquences d'humour et divertissement contiennent des représentations dégradantes des femmes.

    Etude complète : https://medias.vie-publique.fr/data_storage_s3/rapport/pdf/291678.pdf

    Publié le : 7/11/2023

     

     

    Etude Opinion way

    Titre : Étude « Les règles à l'école »

    Résumé : Le 11 octobre, à l’occasion de la journée internationale des droits des filles, Règles élémentaires a publié les résultats de son étude sur l’impact des règles sur la scolarité des jeunes filles, menée auprès de 1 000 jeunes filles de 11 ans et 18 ans.

    Résumé de l’étude : https://doccollectes.blob.core.windows.net/11-octobre/r%C3%A9sum%C3%A9_%C3%A9tude_11_octobre_RE.pdf

    Etude complète : https://doccollectes.blob.core.windows.net/11-octobre/R%C3%A8gles%20%C3%A9l%C3%A9mentaires%20-%20Etude%20aupr%C3%A8s%20des%20filles%20%C3%A2g%C3%A9es%20de%2011-18%20ans.pptx.pdf

    Date de mise à jour : 19/10/2023

     

    DEPP Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance, note d’information

    Titre : Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur. Edition 2023

    Résumé : Cette publication met en évidence des différences selon les genres en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation et de poursuite d’études entre filles et garçons, qui auront des incidences ultérieures sur l'insertion dans l'emploi ainsi que sur les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes.

    https://www.education.gouv.fr/filles-et-garcons-sur-le-chemin-de-l-egalite-de-l-ecole-l-enseignement-superieur-edition-2023-357695

    Publié le 9/3/23

     

    Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche

    Titre : Égalité filles-garçons en mathématiques

    Résumé : La question de l'égalité entre les filles et les garçons occupe une place singulière dans l'enseignement des mathématiques. Ce constat a motivé un travail conduit par l'inspection générale avec une équipe d'IA-IPR, en prenant appui sur des travaux de recherche et des observations de terrain.

    https://www.education.gouv.fr/egalite-filles-garcons-en-mathematiques-357731

    Publié en février 2023

     

    Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes

    Titre : Rapport annuel 2023 sur l’état du sexisme en France

    https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hce_-_rapport_annuel_2023_etat_du_sexisme_en_france.pdf

    Résumé : Le sexisme ne recule pas en France. Au contraire, il perdure et ses manifestations les plus violentes s’aggravent. Tel est le constat alarmant du rapport annuel 2023 du HCE sur l’état du sexisme en France, qui s’appuie à la fois sur les derniers chiffres officiels et sur les résultats du baromètre réalisé par l’institut Viavoice auprès de 2500 personnes représentatives. Ce sondage rend compte des perceptions de la société face aux inégalités entre les femmes et les hommes, évalue le degré de sexisme de la population, restitue le vécu des femmes et mesure l’adhésion aux outils de lutte existants.

    Principal enseignement : en dépit d’une sensibilité toujours plus grande aux inégalités depuis Me too, les clichés et les stéréotypes sexistes perdurent. L’opinion est paradoxale : elle reconnaît et déplore l’existence du sexisme mais ne le rejette pas en pratique, majoritairement chez les hommes. La persistance du sexisme dit « ordinaire » est d’autant plus préoccupante qu’elle peut conduire aux manifestations les plus violentes.

    Parmi les hommes de 25 à 34 ans, près d’un quart estime qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter, et tous âges confondus 40% trouvent normal que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants. En ce qui concerne les femmes, 80% estiment être moins bien traitées que les hommes en raison de leur sexe et 37% disent avoir déjà subi des rapports sexuels non-consentis.

    En même temps, ils estiment ensemble, à une écrasante majorité, que l’action des pouvoirs publics est insuffisante.

    Le HCE propose un plan d’urgence global contre toutes les manifestations du sexisme et ses causes.

    L’effort doit non seulement porter sur la protection et la répression mais aussi sur la prévention en agissant sur les mentalités dès le plus jeune âge. Parmi les mesures clés, la régulation des contenus du secteur numérique pour lutter contre les stéréotypes, les représentations dégradantes et les scènes de violences désormais banalisées sur internet, en particulier dans les vidéos pornographiques.

    Publié le 23 janvier 2023

     

    2022

     

    Ministère chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes

    Titre : vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, chiffres clés

    https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/sites/efh/files/2022-12/Chiffres-cl%C3%A9s%20-%20Vers%20l%E2%80%99%C3%A9galit%C3%A9%20r%C3%A9elle%20entre%20les%20femmes%20et%20les%20hommes%20-%20%C3%89dition%202022.pdf

    Résumé : Ouvrage de référence, les Chiffres-clés : Vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes propose chaque année une photographie actualisée des inégalités entre les femmes et les hommes. Il offre, grâce à une centaine d’infographies simples d’accès, une synthèse intégrant les dernières données des services statistiques ministériels et d’autres études. La publication donne à voir un panorama transversal sur la société au travers de cinq grands chapitres thématiques sur le territoire national, intégrant des focus sur les Outre-mer, les territoires ruraux et urbains, et d’un chapitre international, avec un focus sur l’Union européenne :

    *Égalité professionnelle et autonomie économique ;

    *Accès aux droits ;

    *Culture de l’égalité ;

    *Violences sexistes et sexuelles ;

    *Situation des femmes dans le monde.

    Publié le 30 novembre 2022

     

    Centre Hubertine Auclert

    Titre : Publication de la note de synthèse état des lieux et enjeux de l'éducation à l'égalité filles-garçons dans le premier degré

    https://www.centre-hubertine-auclert.fr/egalitheque/ressource-externe-au-cha/note-de-synthese-etat-des-lieux-et-enjeux-de-leducation

    Résumé : En réponse à une demande grandissante d’éducation à l’égalité dans les écoles maternelles et primaires, cet état des lieux permet d’identifier plusieurs freins à l'égalité filles-garçons en maternelle et primaire, et notamment le manque d’un cadre institutionnel spécifique entrainant un manque de systématisation des actions ponctuelles et localisées. Face au constat partagé de l’importance d’agir avant l’arrivée des élèves au collège, il semble nécessaire de prévoir des budgets spécifiques et d’accompagner les différent∙es acteurs et actrices issu∙es d’associations, de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales à agir ensemble pour systématiser les actions en faveur de l’égalité filles-garçons dans le premier degré. Plusieurs bonnes pratiques et initiatives sont présentées et témoignent de la capacité des associations à agir de concert avec les collectivités et les différents acteurs et actrices de l'Éducation nationale, pour éduquer à l'égalité en maternelle et primaire.

    Cette note est basée sur 18 entretiens menés en Île-de-France entre avril et juin 2022, ainsi qu'un atelier d’échange d’expériences sur les interventions en milieu scolaire dans le premier degré a réuni une quarantaine de représentant·es d’associations (franciliennes et non-franciliennes).

    Publié en septembre 2022

     

    DEPP Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance, note d’information

    Titre : Les filles moins confiantes que les garçons concernant l’année à venir et leurs performances, notamment en mathématiques

    https://www.education.gouv.fr/les-filles-moins-confiantes-que-les-garcons-concernant-l-annee-venir-et-leurs-performances-notamment-341534#:~:text=Quel%20que%20soit%20leur%20niveau,en%20premi%C3%A8re%20ann%C3%A9e%20de%20CAP.

    Résumé : Les résultats font apparaître des différences entre filles et garçons. Pour ce qui est du temps de travail déclaré, les filles se distinguent par un plus fort investissement en classe de seconde comme en première année de CAP. Quel que soit leur niveau de maîtrise, notamment en mathématiques, elles se déclarent moins confiantes que les garçons dans leurs performances aux évaluations, aussi bien en sixième qu’en seconde ou en première année de CAP. De même, à tous les niveaux interrogés, elles se projettent dans l’année scolaire de façon moins sereine que les garçons. Enfin, les orientations et les poursuites d’études envisagées varient aussi selon le sexe.

    Publié en juin 2022

     

    Centre Hubertine Auclert

    Titre : les freins à l’accès des filles aux filières informatiques et numériques

    https://www.centre-hubertine-auclert.fr/egalitheque/publication/synthese-les-freins-lacces-des-filles-aux-filieres-informatiques-et

    Résumé : Comment expliquer la faible représentation des filles dans les filières scientifiques en général, informatiques et numériques en particulier ? C’est la question à laquelle répond cette étude menée dans cinq lycées d’Île-de-France entre septembre 2018 et septembre 2021, au moment de la mise en œuvre de la réforme du baccalauréat.

    Au terme de cette enquête, le verdict est éloquent :

    • En première, seules 2,5% des filles choisissent l’enseignement Numérique et Sciences Informatiques contre 15% des garçons.
    • En terminale, les filles qui ont conservé cet enseignement représentent moins de 1% de l’ensemble des lycéennes contre 7% des garçons.

    Les filles restent très minoritaires dans ces filières scientifiques, victimes de stéréotypes et représentations largement intériorisées.

    Pour lever ces freins à l’orientation des filles vers ces filières, le Centre Hubertine Auclert propose 12 recommandations concrètes pour :

    • Augmenter la part de filles choisissant et se maintenant dans les enseignements scientifiques et numériques.
    • Améliorer l’accompagnement des élèves dans leur processus d’orientation.
    • Mieux prendre en compte et former les professionnel·les aux enjeux liés aux inégalités et aux stéréotypes genrés, dans l’enseignement et dans l’accompagnement des jeunes au cours de leur scolarité.

    Publié en mai 2022

     

    Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes

    Titre : Rapport annuel 2022 sur l’état du sexisme en France

    https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sexisme-2.pdf

    Synthèse : Depuis la loi relative à l’égalité et la citoyenneté du 27 janvier 2017, le Haut Conseil à l’Égalité (HCE) a la mission d’élaborer et de remettre au Premier ministre et à la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité, et de l'Égalité des chances, un rapport annuel sur l’état du sexisme en France. Dans la continuité de cette loi, le HCE présente le 4ème état des lieux du sexisme en France, qui se concentre sur l’année 2021. Cette année, le rapport se recentre sur les résultats d’un sondage inédit effectué par l’institut Viavoice sur un échantillon représentatif de 3000 personnes, et qui constitue le « Baromètre Sexisme 2022 ». Celui-ci a vocation à être publié chaque année dans le cadre du rapport annuel de l’état des lieux du sexisme en France. Le HCE se félicite de cette avancée majeure qu’il recommandait depuis plusieurs années1 : elle marque à la fois l’effectivité et le suivi concret des recommandations du HCE, et l’installation de la question de l’égalité entre les femmes et les hommes dans le débat public, qui reposera désormais sur un outil qui se veut central et prescripteur. En 2021, le pays, à l’instar du reste du monde, a été frappé par la continuité des conséquences de la crise sanitaire liée àlaCovid-19. Aussi les inégalités entre les sexes liées à cette crise ont continué d’augmenter durablement, ce que les Français·es perçoivent et ressentent en majorité. Les révélations en lien avec le mouvement #MeToo se sont multipliées et répandues à l’ensemble des secteurs, validant, s’il était nécessaire, le caractère massif des violences sexistes et sexuelles en France : théâtre, université, politique… Avec une hausse de près d’un tiers des violences sexuelles, le bilan tiré impose un constat inquiétant : si une partie de cette augmentation est due à la libération de l’écoute et de la parole, les violences sexuelles et sexistes ne reculent pas, voire s’aggravent, et s’étendent, notamment à de nouvelles formes, comme les cyberviolences. Le nombre de plaintes demeure bien en-deçà de la réalité, ce que le mouvement #DoublePeine a souligné avec gravité. Aussi la lutte contre le sexisme est désormais un sujet d’importance majeure pour une grande partie des Français·es, mais elles et ils la considèrent également insuffisante et incomplète. Sur le plan économique, les inégalités et discriminations subies par les femmes se sont aggravées. La dévalorisation des métiers du « care », les plafonds et parois de verre persistants dans la structure de l’emploi, exposent les femmes à des disparités professionnelles structurelles, couplées à une plus grande disposition aux fragilités sociales (précarité dans l’emploi, monoparentalité...), à un climat délétère au travail qui est l’un des premiers lieux de manifestation et de vécu du sexisme pour les Français·es, et aux conséquences néfastes du télétravail et de sa standardisation. La spécialisation sexuée des métiers d’avenir commence dès la formation initiale et les choix d’orientation genrés : en dépit de meilleurs résultats scolaires que les garçons, les jeunes lycéennes sont trop peu nombreuses à choisir les sciences dures – tendance qui se confirme dans les projections à moyen terme et dans les ressentis sur le marché du travail, puisque près d’un tiers des jeunes arrivantes dans l’emploi se sentent déjà inaccomplies. Dans l’espace public et symbolique (médias, politique, éducation), les stéréotypes sexistes persistent. Si la crédibilité des femmes politiques s’accroît, la parité et la légitimité des femmes au pouvoir sont encore loin d’être atteintes, et les violences sexistes et sexuelles dans le milieu politique persistent et restent en général impunies. Les médias ne sont eux-mêmes pas exempts de ce sexisme systémique, aussi bien au sein des instances décisionnaires que dans les discours et les représentations qu’ils véhiculent, ce qui est confirmé par les Français·es qui ne sont qu’une infime minorité à affirmer que le sexisme est une notion bien décryptée dans le débat public. Fait préoccupant, la culture du viol imprègne encore particulièrement les jeunes générations. Si elle s’explique par un contexte socio-culturel général propice au sexisme, comme le rappelle le Baromètre Sexisme lui-même, elle justifie que, dans le cadre scolaire, l’éducation à la vie sexuelle et affective devienne une priorité, ce que les jeunes appellent par ailleurs de leurs vœux.

    Publié en Mars 2022

     

    Centre Hubertine Auclert

    Titre : étude « Télétravail et égalité femmes-hommes » – Centre Hubertine Auclert

    Etude complète :

    https://www.centre-hubertine-auclert.fr/sites/default/files/medias/egalitheque/documents/etude-impact-teletravail-fev22-web.pdf

    Résumé : cette étude, parue en mars 2022, invite à anticiper les impacts sur les situations de travail des femmes et des hommes, et à identifier les effets de leviers pour installer l’égalité professionnelle et renforcer une culture de l’égalité dans toutes les organisations.

    Publié en Mars 2022

     

    Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes

    Titre : Égalité, stéréotypes, discriminations entre les femmes et les hommes : perceptions et vécus chez les jeunes générations en 2022

    https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_egalite_stereotypes_discriminations_entre_les_femmes_et_les_hommes_perceptions_et_vecus_chez_les_jeunes_generations_en_2022-2.pdf

    Synthèse : Entre l’adolescence et l’âge adulte, les jeunes de 17-19 ans qui constituent la cible de ce rapport se situent dans un entre-deux : entre maturité sexuelle et manque d’expérience, entre émancipation intellectuelle et appartenance au système scolaire, entre indépendance affichée et influence des parents, chez lesquels les jeunes de cette tranche d’âge habitent encore majoritairement. Ces jeunes sont nourri·es de représentations propres à leurs milieux, mais que les 17-19 ans cherchent en même temps à déconstruire. Ainsi, grâce à une sensibilisation accrue ces dernières années, les 17-19 ans ont une conscience plus aiguë des inégalités de genre et de leur caractère systémique. À travers l’usage renforcé des réseaux sociaux, les jeunes, et notamment les jeunes femmes, se montrent très engagé·es dans la défense des droits des femmes et la promotion de l’égalité de genre. La division des tâches domestiques est, entre autres, un point d’alerte unanimement partagé par cette classe d’âge. Néanmoins, en dépit de cette sensibilité croissante aux inégalités, stéréotypes et discriminations, les 17-19 ans ne sont pas épargné·es par ces phénomènes et continuent pour partie de les reproduire. La socialisation genrée qui gouverne les lieux de vie collective dans lesquels elles et ils grandissent, interagissent et assimilent - école, sport, loisirs, réseaux sociaux… -, structure durablement les comportements et les orientations de chacun. e, notamment intellectuelles et socio-économiques ; mais aussi leurs vies affectives, relationnelles et sexuelles, sujet crucial que le système éducatif gagnerait à mieux intégrer en son sein. De plus, les jeunes de 17-19 ans subissent encore trop souvent des situations de harcèlement, notamment sur internet, une violence qui peut prendre de nombreuses formes sensibles, dont le revenge porn. La prévalence de telles violences les rend conscient·es de leurs lacunes en matière d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. Cela conduit la majorité d’entre elles.eux à demander des enseignements plus adaptés, à même de mieux les sensibiliser, prévenir les violences, et favoriser un environnement plus égalitaire.

    Publié en février 2022

     

    IPSOS

    Titre : étude "cyberviolence et cyberharcèlement : état des lieux d'un phénomène répandu"

    https://www.ipsos.com/sites/default/files/ct/news/documents/2022-02/Ipsos_Feministes%20contre%20le%20cyberharcelement_Rapport.pdf

    Résumé : L'association Féministes contre le cyberharcèlement a commandé l'enquête "Cyberviolence et cyberharcèlement : état des lieux d'un phénomène répandu" conduite par IPSOS du 2 au 4 novembre 2021 auprès d'un échantillon de 1 008 Français·es. Partant du constat que les cyberviolences sont encore trop peu étudiées, l'association a jugé nécessaire de les qualifier et de les documenter afin de susciter une prise de conscience du caractère massif du phénomène, de ses ressorts spécifiques et de l'urgence de mettre en place des campagnes d'information nationales et des recours satisfaisants pour les victimes.

    Publié en 2022

     

    INSEE

    Titre : Femmes et Hommes : une lente décrue des inégalités

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/6047789?sommaire=6047805#:~:text=En%202019%2C%20le%20revenu%20salarial,diff%C3%A9rences%20de%20dur%C3%A9e%20de%20travail.

    Résumé : À l’école, les filles ont de meilleurs résultats scolaires que les garçons. Pour celles qui rejoignent l’enseignement supérieur, l’orientation s’effectue plutôt vers des carrières dans le domaine médico-social ou médical et les sciences humaines. Ainsi, l’emploi des femmes se concentre dans certains secteurs d’activité et certains métiers, notamment de services et du soin. Plus diplômées que les hommes, les femmes ne représentent toutefois que 43 % des emplois de cadres et professions intellectuelles supérieures en 2020. Cette part a cependant doublé depuis 1980.

    Le taux d’activité des femmes augmente régulièrement depuis le milieu des années 1970, alors que celui des hommes est plutôt stable depuis le début des années 1990 : en 2020, parmi les 15-64 ans, 68 % des femmes et 75 % des hommes participent au marché du travail. En 2019, le revenu salarial des femmes reste inférieur en moyenne de 22 % à celui des hommes (28 % en 2000). Un peu moins d’un tiers de cet écart s’explique par des différences de durée de travail. À l’arrivée des enfants, pour concilier vie privée et vie professionnelle, les femmes sont toujours plus nombreuses que les hommes à interrompre leur activité ou à réduire leur temps de travail : en 2020, celles qui travaillent sont trois fois plus souvent à temps partiel que les hommes (cinq fois plus en 2008). Les femmes ont également moins souvent accès aux postes les mieux payés et travaillent dans des entreprises et secteurs d’activité moins rémunérateurs.

    La vie en couple est la situation la plus répandue. Néanmoins, avec la hausse des ruptures d’union, le nombre de mères à la tête d’une famille monoparentale a augmenté de 24 % entre 2006 et 2018. Parmi elles, une sur trois vit sous le seuil de pauvreté. Du fait de carrières professionnelles plus courtes et moins bien rémunérées, les femmes partent à la retraite en moyenne un an plus tard que les hommes et leurs pensions sont inférieures. Enfin, en raison d’une espérance de vie plus élevée, les femmes sont majoritaires parmi les 65 ans ou plus, et leur part s’accroît avec l’âge. Davantage confrontées au veuvage, les femmes vivent plus souvent seules aux âges avancés et, après 75 ans, vivent plus fréquemment en établissement et dans des situations de dépendance.

    Publié en 2022

     

    2021

    Ministère de l’Education Nationale

    Titre : Faire de l’égalité filles-garçons une nouvelle étape dans la mise en œuvre du lycée du XXIe siècle

    https://www.education.gouv.fr/sites/default/files/2021-09/t-l-charger-le-rapport-faire-de-l-galit-filles-gar-ons-une-nouvelle-tape-dans-la-mise-en-oeuvre-du-lyc-e-du-xxie-si-cle--94424.pdf

    Publié en juillet 2021

     

    2019

     

    DEPP

    Titre : L'égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes, dans le système éducatif Volume 4 – suite des n° 96, 97 et 98

    https://archives-statistiques-depp.education.gouv.fr/Default/doc/SYRACUSE/44887/education-formations-l-egalite-entre-les-filles-et-les-garcons-entre-les-femmes-et-les-hommes-dans-l?_lg=fr-FR

    Publié en juillet 2019

     

    2018

     

    DEPP

    Titre : L'égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes, dans le système éducatif Volume 3 – suite des n° 96 et 97

    https://www.education.gouv.fr/l-egalite-entre-les-filles-et-les-garcons-entre-les-femmes-et-les-hommes-dans-le-systeme-educatif-9710

    Publié en décembre 2018

     

    DEPP

    Titre : L'égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes, dans le système éducatif - vol. 2 [Éducation & formations n° 97]

    https://www.education.gouv.fr/l-egalite-entre-les-filles-et-les-garcons-entre-les-femmes-et-les-hommes-dans-le-systeme-educatif-9527

    Publié en septembre 2018

     

    DEPP

    Titre : L'égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes, dans le système éducatif [Éducation & formations n° 96]

    https://www.education.gouv.fr/l-egalite-entre-les-filles-et-les-garcons-entre-les-femmes-et-les-hommes-dans-le-systeme-educatif-11594

    Publié en mars 2018

     

    2017

     

    HCE : Haut conseil à l’égalité

    Titre : Formation à l’égalité filles-garçons : Faire des personnels enseignants et d’éducation les moteurs de l’apprentissage et de l’expérience de l’égalité

    https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hce_rapport_formation_a_l_egalite_2017_02_22_vf-2.pdf

    Synthèse : Le rôle de l’école — où les élèves passent environ 30 heures par semaine pendant les 18 ans que dure en moyenne leur scolarisation — est central pour construire aujourd’hui la société égalitaire de demain. Pourtant, des travaux de recherche menés depuis plus de 20 ans ont montré que les personnels enseignants et d’éducation sont aux prises, comme l’ensemble de la société, avec les stéréotypes sexistes et reproduisent des attentes différenciées vis-à-vis des filles et des garçons :

    *les évaluations des élèves sont différentes selon leur sexe : à même niveau, les commentaires des bulletins de note apprécient le « travail » des filles quand les garçons « ont des capacités » inexploitées ;

    *les enseignant.e.s interagissent en moyenne plus fréquemment en classe avec les garçons (56 %) qu’avec les filles (44 %) ;

    *dans les programmes comme dans les manuels scolaires, l’importance des femmes est minorée et elles restent cantonnées à des rôles traditionnels : dans les manuels de lecture de CP, les femmes représentent 40  % des personnages et 70  % de ceux qui font la cuisine et le ménage, mais seulement 3  % des personnages occupant un métier scientifique ;

    *des violences en milieu scolaire sont produites par le sexisme : les filles sont deux fois plus nombreuses à déclarer avoir été la cible d’insultes relatives à leur comportement sexuel ou amoureux et 20 % d’entre elles déclarent avoir renoncé à une tenue vestimentaire par souci de leur « réputation » ;

    *l’occupation de l’espace dans la cour de récréation est, dès le plus jeune âge, très sexuée ;

    *les sanctions disciplinaires concernent très majoritairement les garçons (entre 76 % et 84 % des élèves puni.e.s sont des garçons) qui peuvent avoir tendance à interpréter le système punitif comme un moyen de se faire valoir et d’affirmer leur virilité ;

    *enfin l’orientation des filles et des garçons reste toujours très sexuée. Malgré en moyenne une meilleure réussite scolaire, les filles se concentrent sur un éventail plus restreint de formations puis de secteurs professionnels souvent moins prestigieux socialement et moins bien rémunérés.

    Comme le souligne Isabelle COLLET, « enseigner est un métier qui s’apprend, enseigner de manière égalitaire s’apprend également ». Aussi, la formation, initiale et continue des personnels enseignants et d’éducation est cruciale pour que l’éducation à l’égalité soit intégrée aux enseignements et aux pratiques pédagogiques, en premier lieu des enseignant.e.s, mais aussi des personnels de direction, conseiller.e.s principaux.ales d'éducation (CPE), des conseiller.e.s d’orientation psychologues (CoP) et des personnels d’inspection.

    Publié en février 2017

     

    2016

     

    Centre Hubertine Auclert

    Titre : "Cybersexisme chez les adolescent-e-s (12-15 ans) - Etude sociologique dans les établissements franciliens de la 5e à la 2nde"

    https://egalite-filles-garcons.ac-creteil.fr/IMG/pdf/etude-cybersexisme-web_1.pdf

    Publié en 2016

     

    2015

    Centre Hubertine Auclert

    Titre : Étude « Manuels de lecture du CP : et si on apprenait l’égalité ? »  

    Résumé : Le Centre Hubertine Auclert a mené plusieurs études sur les manuels scolaires, dont une dédiée aux manuels de lecture du CP. L’étude souligne qu’apprendre à lire c’est aussi apprendre un rôle stéréotypé, et propose 10 recommandations pour faire des manuels scolaires des outils de transmission de l’égalité femmes-hommes.

    https://www.centre-hubertine-auclert.fr/egalitheque/publication/manuels-de-lecture-du-cp-et-si-apprenait-legalite-etude-des-representations

    Publié en septembre 2015

     

    2014

    Inspection générale de l’éducation nationale

    Titre : Évaluation du dispositif expérimental « ABCD de l’égalité »

    https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/144000369.pdf

    Publié en juin 2014

     

    2013

    Inspection générale de l’éducation nationale

    Titre : L’égalité entre filles et garçons dans les écoles et les établissements

    https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/134000483.pdf

    Publié en mai 2013