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Visioconférences, expositions, pour les classes

Publié le Oct 5, 2022 Modifié le : May 12, 2023

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Le  Wednesday, October 5, 2022

Visioconférences pour la « 8ème Semaine du climat »

Ces visioconférences se dérouleront le mardi 11 octobre 2022, sur les créneaux des heures de cours. Lien pour inscrire ses classes.

  • Logo académie Aix Marseille

    Visioconférences pour la « 8ème Semaine du climat »

     

    L’académie d’Aix-Marseille, en partenariat avec plusieurs laboratoires scientifiques de recherche, propose aux établissements du second degré de l’ensemble du territoire national, une série de visioconférences dans le cadre de la 8e Semaine du climat et de la « Fête de la science » dont le thème est cette année : « Changement climatique, atténuation et adaptation ». Ces visioconférences se dérouleront sur les créneaux des heures de cours et la moitié de l’heure sera consacrée aux questions des élèves qui pourront interroger les scientifiques par chat.

     

    Les enseignants qui souhaitent inscrire leur classe1 doivent remplir le court formulaire à l’adresse suivante (les enseignants peuvent choisir une ou plusieurs interventions). Ils pourront le faire jusqu’à la veille de l’événement.

     

    Lien vers les inscriptions :

    https://ppe.orion.education.fr/paca/itw/answer/s/mwlmDw0m8r/k/7eSDC


    ou


    https://bit.ly/7eSDC

    Programme des interventions

    Mardi 11 octobre 2022

    9h00 - 10h00 :

    Valérie MASSON-DELMOTTE, est co-présidente du groupe de travail n°1 (physique du climat) du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour le sixième cycle d'évaluation, et directrice de recherches en sciences du climat au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) de l'Institut Pierre Simon Laplace, à l'Université de Paris Saclay. Après une formation d'ingénieur (École Centrale Paris) et un doctorat en physique des fluides, elle a mené des recherches sur la quantification et la compréhension de la variabilité passée du climat et du cycle de l'eau, les informations climatiques provenant des carottes de glace, la réponse du climat aux forçages naturels et anthropiques, les rétroactions climatiques, les changements climatiques abrupts, les calottes glaciaires et le niveau de la mer. Avec 250 publications scientifiques, elle est l'une des scientifiques les plus citées dans le domaine des géosciences depuis 2014.
    Elle est extrêmement active dans le domaine de la vulgarisation et de la communication scientifique et a contribué à plusieurs ouvrages sur le changement climatique destinés aux enfants et au grand public.


    Changement climatique, comprendre pour agir

    Qu'est-ce que le changement climatique ? Comment la communauté scientifique internationale produit-elle une évaluation de l'état des connaissances scientifiques (le GIEC) ? Quels sont les points importants en France, pour réduire les rejets de gaz à effet de serre, et pour limiter les risques liés au climat ? Nous vivons avec les conséquences d'un climat qui change, partout, à cause des émissions passées et actuelles de gaz à effet de serre.
    Le climat va continuer à changer au cours des prochaines décennies et nous pouvons en limiter les conséquences par l'adaptation. Les évolutions du climat après 2050 dépendent profondément des émissions de gaz à effet de serre à venir ; chaque année compte. Nous pouvons agir pour construire un développement soutenable, résilient, vers la neutralité carbone, chaque choix compte, mais cela demande de nouvelles compétences.

     

     

    10h - 11 h :

    Patrice GEOFFRON, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Dauphine, Directeur de l’équipe énergie-climat. Thématiques de recherche : économie du changement climatique, transition énergétique, transition numérique, prix du pétrole, prix du CO2.

     

    Comment optimiser les systèmes économiques et financiers pour la durabilité ?

    Le changement climatique est le produit d’un modèle de « création de richesses » fondé depuis 2 siècles sur la combustion des énergies fossiles. Ce modèle très performant explique la multiplication de la population mondiale par 10 sur cette période. Mais, le niveau excessif des émissions de CO2 implique de réduire par 4 leur niveau d’ici 2050, et de rompre avec « l’économie du carbone ». La lutte contre le changement climatique est donc non seulement une modification de notre système énergétique, mais en parallèle, une transformation en profondeur de l’économie et de la finance, une rupture du « modèle économique mondial », en quelque sorte. L’objectif sera à la fois de comprendre ce qui, sous un angle économique et financier, empêche l’accélération de la transition et, à l’inverse, quels facteurs pourraient conduire à une accélération dans la décennie 2020.

     

     

    14h00 - 15h00 :

    Joël GUIOT, est directeur de recherche CNRS émérite au laboratoire
    CEREGE d’Aix-Marseille Université. Ses principales recherches portent sur l’impact des changements climatiques passés, présents et futurs sur les écosystèmes méditerranéens, en particulier sur la forêt méditerranéenne. Il est président avec M-L. Lambert du GREC-Sud, groupe d’experts sur le changement climatique en région PACA. Il a été co-auteur du rapport spécial du GIEC sur l’impact du réchauffement de la planète à 1,5 °C publié en octobre 2018. Joël Guiot et Wolfgang Cramer sont coordinateurs du groupe d’experts méditerranéens sur les changements environnementaux et climatiques dans le Bassin Méditerranéen (MedECC).

     

    L’urgence climatique : quels sont les messages principaux du GIEC ?

    Depuis l’Accord de Paris sur le climat de 2015, différents rapports spéciaux du GIEC ont souligné les impacts du changement climatique et l’importance de le limiter à 1,5°C. Trois rapports clôturant le 6e cycle du GIEC sont parus en 2021 et 2022. Ils tirent à nouveau la sonnette d’alarme et proposent des solutions qui malheureusement n’ont été que partiellement prises en compte par nos gouvernements lors de la COP26 à Glasgow en novembre 2021. Les prédictions du GIEC se révèlent à chaque fois très proches de la réalité, et même parfois trop optimistes. Et pourtant nous avons beaucoup de mal à prendre les mesures qui s’imposent. Plus on tarde et plus les changements sociétaux nécessaires devront être radicaux. Dans cette conférence, nous présenterons les risques liés au changement climatique, mais nous essaierons également de donner quelques pistes d’adaptation aux changements en cours et d’atténuation des changements futurs.

     

     

    15h - 16h :

    Johnny DOUVINET est professeur de géographie à Avignon Université. Ses recherches portent sur l'analyse des inondations rapides survenant dans le sud de la France (celles par exemple du 15 juin 2010 à Draguignan, du 3 octobre 2015 à Cannes ou du 3 octobre 2020 dans la vallée de la Vésubie et la Roya), sur les interactions entre feux de forêt et inondations rapides (deux aléas qui surviendront de manière plus fréquente à cause du dérèglement climatique et qui peuvent apparaître contradictoires), et sur la portée des outils d'alerte à la population (sirènes, diffusion cellulaire, SMS géolocalisés) en France (métropole et territoires d'outre-mer). Si ces outils d'alerte sont en pleine mutation en France (avec l'arrivée de FR-Alert en juin 2022), il convient d'informer la population et de les préparer à agir en conséquence, d'autant plus à l'aune des changements sociaux et environnementaux attendus à court terme.

    Se préparer en cas d'alerte : pourquoi, comment, et quel regard porté par la géographie ?

    Le dérèglement climatique (en cours) est à l’origine d’une modification de la fréquence et de l’intensité des événements extrêmes (feux de forêt, inondations, canicules...). Il impose de se préparer à l'impensé, à l'impensable, voire à l'imprévisible. Toutefois, en ayant connaissance des comportements et des consignes de mise en sécurité, et en comprenant ces événements, nous pouvons nous préparer au pire et être plus résilients.
    Lors de cette présentation, je reviendrai sur la procédure d'alerte en France, sur l'importance des exercices (faisant écho aux 3 exercices obligatoires dans les collègues et les lycées depuis 2018), sur l'apport de la géographie en tant que discipline universitaire (science qui se démarque des autres par une analyse des impacts sociaux et spatiaux des phénomènes ; ici, l'alerte), et sur les défis à relever pour les prochaines générations.

     

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