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Les domaines culturels

Publié le 9 gen 2023

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Le  lunedì 9 gennaio 2023

Formation sciences, imaginaire et théâtre : un triplé gagnant

LA DAAC et le théâtre Joliette ont proposé une formation liant sciences et théâtralité le 29 novembre 2022. Assuré par Guillaume Mika, ce stage a permis aux enseignants présents de rencontrer un artiste hors norme et de tester des activités théâtrales idéales pour les élèves

  • Formation sciences, imaginaire et théâtre : un triplé gagnant

    Rencontrer Guillaume Mika est une belle occasion de comprendre ce que le théâtre peut apporter à notre enseignement.

     

     

     

    Qui est Guillaume Mika ? Un artiste aux multiples facettes et aux talents tout aussi nombreux : comédien, auteur, metteur en scène, musicien et finalement pédagoque.

     

     

     

    Nous avons pu nous en rendre compte à l'occasion du stage enseignant proposé par la DAAC et le théâtre Joliette lors de la journée de formation du 29 novembre 2022.

     

     

     

    Rapide mise en contexte : le stage, intitulé « Imaginaire, science et théâtralité : de l’écriture au plateau », avait pour objectif de faire se rencontrer les disciplines littéraires et les disciplines scientifiques autour du genre de la science-fiction a priori fort peu prisé de l'art dramatique.

     

     

     

    Au-delà de la thématique, les mises en jeu et échanges avec notre formateur du jour ont été riches en applications à mettre en place en classe.

     

     

     

    En voici quelques exemples :

     

    • stimuler la curiosité des élèves par des phénomènes étranges, surprenants, des événements inattendus. A l’image de l’espèce tardigrade qui constitue le personnage principal de la pièce de Mika Prénom-Nom programmée cette saison au théâtre Joliette.

     

    • Privilégier la création collective. Pour monter cette pièce, la troupe de l’auteur a travaillé collectivement en plateau autour de recherches et de documentations scientifiques. La répartition des rôles permet à chacun de trouver sa place au sein du groupe classe, un rôle artistique, logistique, de recherches...

     

    • proposer aux élèves de mettre en scène des saynètes pour faire vivre les notions abordées en sciences ou ailleurs. C’est s’approprier des notions scientifiques par l'art théâtral. Comme sur la photo jointe où l’on voit un électron pas tout à fait libre confronté à des atomes plutôt crochus.

     

    • Proposer un pas de côté pour éviter la répétition des échecs et lutter contre le principe de la résignation acquise : à force de subir un échec répété, un individu cesse d'essayer, abandonne toute tentative. En s’appuyant sur d’autres compétences, le théâtre constitue un biais pour contourner cet écueil.

     

    • Témoigner de la nécessité de l'effort comme du droit à l'erreur. Les retours de G.Mika sur les propositions de jeu faites par les stagiaires sont comme le passage du brouillon à une forme plus aboutie. Le théâtre, est un lieu de work in progress permanent.

     

    • Préferer les retours positifs. G.Mika commence toujours ses retours par une remarque laudative ou un remerciement pour faciliter l'échange et ne pas brusquer le professeur stagiaire. C'est un positionnement pédagogique à imiter.

     

    • Innover avec des exercices originaux dont voici un exemple facile à mettre en place avec les élèves et qui permet de mettre en valeur de réelles compétences. Il s’agit d’un travail sur le son et l’espace.

     

     

     

    Un groupe de 5 élèves s’essaye à l’exercice suivant :  4 d’entre eux créent une histoire et un espace sonore à l’aide des objets disponibles sur le plateau. On bande les yeux du dernier participant ignorant de l’histoire et qui devient l’acteur de cette histoire sonore en évoluant dans l’espace scénique créé pour l’occasion. Ce jour, le groupe d’enseignants a proposé de faire vivre un saut en parachute par l’usage du son et les déplacements sur le plateau.

     

     

     

     

    Ce que les enseignants, peuvent tirer de cet essai sonore :

     

     

     

    • Un tel exercice, qui ne peut se réaliser que dans le silence, permet de travailler l’écoute en classe.

     

    • Nécessairement réalisée en groupe, cette expérience exige un travail collectif et un partage des tâches au sein de la classe en fonction des compétences de chacun.

     

    • De même, puisqu’un participant est plongé dans le noir, cette expérience développe la cohésion du groupe classe en s’appuyant sur la confiance des uns envers les autres.

     

     

     

    De cette rencontre animée par Guillaume Mika devaient également naître des projets d'écriture théâtrale à 4 mains de maîtres. Ils sont bel et bien nés et grandiront encore à l'occasion de la 2ème journée du formation du 3 février que tous les participants espèrent aussi enthousiasmante que la première.