Algorithme vient du nom d’un mathématicien perse : el khwarizmi qui a écrit un traité sur les calculs.
L’évolution du nom a donné algorithmos : c’est une suite de calculs. Les suites d’instructions, les notices, les classifications sont des algorithmes. Ce sont des programmes. Un ordinateur calcule vite mais ne peut le faire sans indications dans le langage qu’il comprend.
Comment, en comparaison, fonctionne l’intelligence humaine ?
On parle de fonctions cognitives : percevoir, parler, bouger, raisonner, faire preuve d’abstraction et de créativité.
Être intelligent permet de répondre rapidement à une question, de trouver la réponse satisfaisante. Être intelligent permet de sélectionner ce qui est important dans une information et de s’adapter. Le vivant combine émotion, création et combativité : il y a une complémentarité entre émotion et logique.
Les informaticiens cherchent à reproduire les fonctions cognitives de l’intelligence biologique soit par la transmission de connaissances soit par tâtonnement et expérimentation.
⦁ L’approche symbolique : un certain nombre de connaissances nous est transmis par des savoirs, des règles, des procédures.
Exemple : les savoirs scolaires. On apprend à faire une addition et on apprend à un programme informatique à reproduire le processus de calcul étape par étape.
Cette approche a donné les systèmes experts qui résolvent des problèmes ; c’est l’informatique des années 80.
⦁ L’approche numérique ou connexionniste : elle essaie d’imiter l’humain en apprenant par essai et erreur à partir de ses expériences
On parle alors d’apprentissage machine et réseau de neurones.