Propos, sujet (en un sens synonyme d’objet) d’un discours, d’une réflexion Par ext. : discipline, domaine d’étude ou de recherche (cf. Français) Ce dont les corps, c’est-à-dire les choses matérielles, sont constitués ; Chose ou substance étendue, distincte de la chose ou de la substance pensante ; Ce que les sens perçoivent, ou ce que nous percevons par l’intermédiaire des sens ; Ce qui résiste à l’action ; Ce qui peut être transformé par le travail (en ce sens, presque synonyme de nature). Se distingue de l’esprit (la distinction âme/corps peut être considérée comme globalement équivalente). Se distingue de la forme (soit comme sujet que l’on étudie, soit comme contenu que l’on présente, soit comme matériau que l’on transforme) |
« la matière de mon discours » « il est faux de réduire la matière à la représentation que nous en avons », Bergson « je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui, pour être, n'a besoin d'aucun lieu, ni ne dépend d'aucune chose matérielle » Descartes Le mot change sensiblement de sens selon qu’on use d’un article défini ou indéfini : la matière vise plutôt l’ensemble de la réalité matérielle, une matière visera plutôt les propriétés sensibles d’un matériau. - matière première peut signifier soit le produit d’une extraction directe (le charbon), soit, en un sens beaucoup plus technique, le substrat de toutes les choses matérielles divers : « on peut appeler nature cette matière première placée au fond des êtres qui ont en eux-mêmes le principe du mouvement et du changement » Aristote. « Il ne me reste plus maintenant qu’à examiner s’il existe des choses matérielles », Descartes L’artiste donne forme à une matière. |
Notion des programmes des séries générales, présentée dans le couple la matière et l’esprit, en liaison directe avec la raison et le réel. Elle peut être traitée en liaison étroite avec d’autres notions, comme le sujet, la conscience, le désir, etc.
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