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Les ateliers du groupe de travail Maîtrise de la langue

Publié le Nov 25, 2013 Modifié le : Dec 9, 2014

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Le  Monday, November 25, 2013

Réunion du 12 novembre 2013

La prise de notes

  • Réunion du 12 novembre 2013

     

     

    9h-12h,  collège Jas de Bouffan, Aix en Provence

    12 présents

     

    Thématiques de l’année : prise de notes / lecture et compréhension de consignes.

     

    Le point sur les publications : les documents sur l’argumentation sont désormais en ligne, ainsi que les dix premiers mots polysémiques utilisés dans les disciplines. Il reste six mots à publier, et l’apport des Arts plastiques est attendu.

     

    Aujourd’hui : la prise de notes

    Etat des lieux dans les différentes disciplines 

    Propositions concrètes. Démarches transférables d’une discipline à l’autre. Liens avec les contenus, car il ne saurait exister de méthodologie « hors sol », d’où une démarche fonctionnalisée.

     

    Présentation par Gilbert Stromboni :

     

    Tout le monde considère que la prise de notes est essentielle, mais personne ne s’y attelle vraiment. Représentations erronées ou stéréotypées : prise de notes = abréviations par exemple.

    Comment construire dès la 6ème et même avant des capacités permettant aux élèves d’assimiler progressivement les règles et les contraintes de la prise de notes ?

    A partir d’un même support, pour certains il n’existerait qu’une seule prise de notes. Or les besoins de ceux qui prennent des notes ne sont pas les mêmes. La connaissance du sujet, notamment, implique une prise de notes plus ciblée. La visée commande la prise de notes, la flexibilité est nécessaire.

    Quelle progression sans attendre le lycée ? Quels savoir-faire enseigner ?

    Quel apprentissage peut-on construire en situation de classe, en fonction de la difficulté des textes ? Quelle convergence entre les disciplines ? Qu’est-ce qui est transférable d’une discipline à l’autre ? Ainsi le procédé de schématisation n’a pas la même importance selon les disciplines.

     

    Les principes de progression que l’on peut mettre en œuvre :

    Progression selon les types de textes : du narratif à l’argumentatif en lettres. De l’écrit à l’oral. Il est en effet plus facile de prendre des notes à partir d’un support écrit. La captation en termes de prise de notes est plus difficile à l’oral (par exemple pour une conversation ou un débat). Ne pas oublier l’écrit oralisé (par exemple l’exposé).

    Les abréviations : il ne suffit pas de savoir abréger, il faut également savoir sélectionner l’essentiel, le condenser et le reformuler.

     

    Utilité de la prise de notes pour apprendre (outil de travail). Les notes peuvent être reprises, améliorées.

    Réflexion sur le rôle de chacun. Qu’est-ce qui relève de l’ensemble des disciplines et du français ? La prise de notes implique un certain nombre de connaissances linguistiques, lexicales : la nominalisation par exemple, est fondamentale pour sa mise en œuvre.

     

    La prise de notes du professeur : le problème de la trace écrite est essentiel.

    Les notes au tableau, cela peut être : - un résumé de ce qui a été fait.

    -          une amorce qui va stimuler les élèves.

    -          une conclusion ; une schématisation sous forme de tableau…

    Il faut se prémunir de quelques dérives. L’écrit du professeur peut être contre-productif. La formalisation peut s’avérer trop précoce, par exemple. Il arrive aussi que l’on propose des formulations savantes trop éloignées de la parole des élèves, ou que l’on dicte. Cela se révèle assez incompatible avec la prise de notes.

     

    Collège et lycée : des démarches différentes. Au collège : à la fin du cours, ou pendant une plage spécifiquement consacrée à la prise de notes. Au lycée : au fil du cours. Mais cet apprentissage doit être méthodique, régulier et progressif.

     

    Norbert Bernard :

    Délimiter le périmètre de la prise de notes. Synthèse, résumé,  et prise de notes plus synchronique au fil des propos tenus : cela ne recouvre pas la même réalité.

    La prise de notes convoque des compétences plurielles : écoute, choix, reformulation, réorganisation.

    Modalités d’apprentissage : tester des procédures progressives. De la 2nde à la Tale dans toutes les disciplines avec des temps de prise de notes.

    Communication administrative. Formation d’assistants chargés de CR de réunions. Rédaction d’un courrier sous une dictée très rapide. Maîtrise d’une langue technique et d’abréviations. La langue « texto » peut aider les élèves. On invite très souvent des professionnels afin d’entraîner les élèves qui assistent aux réunions et doivent en élaborer un CR.

    Entre la 2nde et la Tale : un protocole ? Démarche en lien avec le prof de lettres qui fait construire le résumé du cours en fin de séance. Pas de préparation spécifique. Cel          se fait travers le contenu disciplinaire.

     

    Mohammed Marzouk : prise de notes au fil du cours très difficile pour les petites classes de 6ème et 5ème.

     

    Virginie Voiron : 2 types de prises de notes. Rendre compte de ce qui se dit / Maîtrise du sujet. 

     

    Christiane Vinciguerra : formulation d’un problème. L’élève est forcément acteur. En collège : une petite synthèse à exposer devant les autres. Tale : même chose, mais eux doivent formuler le problème. Les différentes activités en classe vont aider les élèves à progresser. Le professeur doit avoir la main mise sur les classeurs.

     

    Jean-Louis Leydet : Nous avons tous pris des notes sur un exposé préparé. Plus le propos est structuré, plus la prise de notes est facilitée. Que fait-on de la prise de notes ? Ex. « 1804 : sacre de Napoléon ». Comment entraîner les élèves à expanser cette indication ?

     

    Virginie Voirin : intérêt de l’élève à prendre des notes. Une bonne note à l’évaluation ?

     

    Claude Serris : les notes constituent un instrument de communication. Elles ne sont pas un paramètre essentiel lorsqu’il s’agit de résoudre un problème. En math, il ne s’agit pas pour l’élève de s’approprier la synthèse finale et de reformuler les conclusions de façon personnelle. Au contraire, il s’agit de s’approprier le langage mathématique.

     

    Frédéric Couderc : dans la résolution du problème de math, l’élève jalonnera sa réflexion et sa démarche par des notes.

     

    Agnès Lévicky : le brouillon.

     

    Claude Serris : dans les situations de recherche, en math, on n’a pas pour priorité la prise de notes.

     

    Gilbert Stromboni : La nominalisation donne accès progressivement à l’abstraction. Il existe une tension entre la construction du sens et la restitution. Il faut laisser toute sa place à la recherche puis organiser la restitution, ce qui implique la structuration.

     

    Jean-Louis Leydet : Les choses deviennent de plus en plus complexes. Est-ce que le résumé de fin d’heure relève de la prise de notes ? Mais les mots-clés sont plus du domaine de la prise de notes. Lecture d’un essai. Prise de notes. Préciser les temporalités.

     

    Frédéric Leval : on vise un rapport plus autonome à l’appropriation des savoirs. Mise en mots (hiérarchisation de l’information) et mise en forme.

    En Arts plastiques : démarche de projet avec apparition de la prise de notes à des moments spécifiques. Mise en commun, croisement des démarches. Les élèves disposent d’un cahier de bord. Connaissances, savoirs, à l’initiative de l’élève. Souvent très décousu. Croquis, phrases notées par l’élève, vocabulaire…. Les élèves sont bien en peine de reconstituer du sens à partir des notes prises. Parti pris de l’enseignant, parfois. Le temps imparti à la prise de notes est réduit. Ou bien l’on distribue un document élaboré par le professeur.

     

    Christiane Vinciguerra : donner un guide.

     

    Soria Adda  : affecter à chaque séance un objectif clairement énoncé. Hésitation entre trace écrite et prise de notes. On risque de creuser les différences entre les élèves, notamment en LP.

     

    Norbert Bernard : repérer, retenir, reformuler. Inviter les élèves à repérer par exemple 3 mots pour commencer.

     

    Jean-Louis Leydet : prenez des notes / prenez en note. Consignes. Sélectionner 3 mots : comment l’élève définit-il que ces 3 mots sont importants ? Biographie de personnages, par exemple : si la consigne est de déterminer 3 œuvres importantes, quelssont les critères pour définir une œuvre importante ?

     

    Gilbert Stromboni : la trace écrite. Elle s’inscrit dans un apprentissage méthodique de la prise de notes. Les élèves doivent être sollicités et faire des propositions. La parole du professeur ne doit pas court-circuiter la parole des élèves. Dans la présentation des notes, la mise en forme est essentielle. Proposer des exercices gradués en fonction du niveau des élèves et de la difficulté du support.

    Une définition de la prise de notes : traitement pas à pas de l’information dans une interaction réception – écriture.

     

    Mohammed Marzouk : prise de notes : reformuler. Nominaliser. Résumer. Synthétiser.

     

    Virginie Voirin : le professeur adopte tout d’abord des formulations très simples puis plus élaborées. Consignes : repérer, identifier, comparer. Reformulation des comptes rendus d’observation commune.

     

    Pour la prochaine séance (en février) :

    Construire une progression visant à parvenir à une prise de notes autonome à la fin du lycée. Passages obligés au collège (passage par l’écrit). Sens global. Guidage.

    Dans les disciplines : activités destinées à entraîner les élèves à la prise de notes.