Le matériel vidéoque l'on peut utiliser en classe (en plus de la télévision et du magnétoscope) :
Une caméra à support flexible,
généralement présente dans les établissements. Pour un nouvel achat, on
peut se poser la question du rapport qualité prix en comparaison avec un
caméscope Son avantage : elle a déjà son support. Un caméscope présente l'avantage de pouvoir enregistrer
aussi les images pour réaliser une courte séquence de film. Il doit être
associé à un support qui permet de le placer facilement au dessus d'un
microscope ou d'une dissection par exemple. Il peut aussi être utilisé
en sortie, comme le matériel suivant. Un appareil photo : (argentique ou numérique) : avec zoom X3 et macro. Une caméra de visioconférence : très bon rapport qualité
prix. Légère, maniable. Peut être associée à une bague de monture C qui
s'adapte sur l'oculaire des microscopes. Des cordons vidéo (à prises RCA ou S-VHS) qui vont relier les sources vidéos à l'ordinateur et (ou) à la télévision. Des connecteurs et amplificateurs de cordons vidéo.
Le matériel de numérisation :
Un scanner pour numériser des photos
ou des négatifs grâce à un lecteur de film 35 mm. Cela permettra de
numériser une diapositive intéressante par exemple. Un appareil photo numérique : choisir avec macro zoom x3. 3 millions de pixels. Une caméra numérique : choisir avec un zoom optique X25 et possibilité de réaliser des photographies numériques sur mémoire séparée. Une webcam : permet de numériser des images sans avoir
de carte d'acquisition. Elle peut être adaptée par quelques bricolages
sur une lampe d'architecte pour lui donner la fonctionnalité de la
caméra à support flexible ou sur une crémaillère d'une ancienne loupe
binoculaire pour zoomer sur de petites préparations. Des tablettes à digitaliser : petites tablettes qui permettent de tenir un stylo à la main plutôt qu'une souris pour réaliser un dessin.
Un ordinateur avec
Une carte vidéo entrée et sortie (S-VHS et
composite). Elle permet de numériser toute source vidéo (caméra à
support flexible, magnétoscope...). Choisir une carte qui enregistre en
format MPEG.
256 Mo de mémoire vive.
Un disque dur de 40 Go à 7200 tr/mn.
Un graveur de CD-ROM
Un lecteur de DVD (pouvant lire tout format de CD-ROM)
Un écran 17 pouces ftp.
Une carte réseau.
Une imprimante laser réseau (dans la salle multimédia du collège par exemple) qui sorte du 14 pages par minutes.
Le matériel de projection ou de diffusion en classe
Un vidéo projecteur : (coût environ 3500 €), permet de projeter l'image du moniteur sur un écran blanc avec une grande qualité. Un écran tactile : permet de manier un ordinateur par le biais d'un stylo sur un écran de la taille d'un tableau.
2 Un exemple des connexions possibles entre les sources vidéo (analogiques et numériques), l'ordinateur et la (ou les) télévision(s) dans une classe.
3 L'image, un outil de communication.
Tous les exemples traités pendant le stage sont basés sur les mêmes principes d'utilisation d'une image :
Une image donne des informations que les élèves doivent chercher et
trouver. Ces informations doivent être saisies et traduites par l'élève
sous forme de textes. Pour cela trois phases sont nécessaires.
L'image et sa lecture personnelle
L'expression orale, qui laisse aux
élèves le temps d'exprimer ce qu'ils perçoivent, de confronter leurs
visions qui peuvent parfois être très différentes de ce à quoi l'on
pourrait s'attendre.
L'écrit, traduisant sa lecture sous la forme d'un dessin, d'un schéma, d'un texte...
4 Le multimédia aide à la visibilité, à la lisibilité et à la conceptualisation (ou modélisation) des sujets d'études en SVT.
Le multimédia apporte le potentiel
technique permettant d'aider les élèves dans une démarche scientifique
active, à un moment donné de la séquence de la progression. Il doit donc
être intégré comme un outil disponible à chaque instant dans la
salle de classe. D'où l'intérêt de réaliser un dispositif de connexion
stable entre les sources vidéo, l'ordinateur, le magnétoscope et la
télévision (ou le système de diffusion en réseau dans la classe).
Mieux observer, mieux voir : rendre visible
La caméra à support flexible ou le
caméscope permettent de choisir instantanément une information (image,
tableau de données, texte ...) parmi d'autres dans un livre : En
focalisant, on dirige la lecture vers la seule image de la page qui est intéressante pour la démarche.
Le dispositif vidéo est aussi un moyen de partage de documents amenés en classe par un élève. Il est précieux lors de la présentation d'un exposé d'élève qui a des documents papiers.
Mieux comprendre : rendre lisible
Réalisation d'un document élève (par et pour les élèves) à partir d'une observation microscopique :
Capture, numérisation et enregistrement de l'image ;
travail de l'image sur un logiciel de traitement d'image ;
Insertion de l'image dans un document ;
Réalisation d'un dessin sur le même document (avec détourage et fléchage) pour comprendre l'image.
Mieux conceptualiser : rendre prévisible
La conceptualisation est l'exercice le
plus abstrait. Il s'agit d'être capable de décrire des données
temporelles comme dans le cas de la reproduction conforme des
chromosomes.
L'outil multimédia prétend rendre ce travail beaucoup plus facile
pour un élève en l'aidant étape par étape à se construire ce concept, à
partir d'une séquence de film.
Conclusion : mieux gérer les images en classe grâce aux potentiels techniques du numérique et de l'analogique
L'outil informatique apporte un plus par rapport à
l'outil vidéo : il permet de créer des banques de documents (images ou
séquences de film)
disponible rapidement (le temps de
lancer un fichier, ce qui est plus rapide que de chercher une séquence
de film sur une vidéo) ;
transportable (la banque d'image peut être gravée sur un CD-ROM) ;
imprimable (l'image acquise en classe peut être distribuée aux élèves rapidement).